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01/12/2015

Du 23 au 29/11: récup active

A la base, ce blog était avant tout fait pour partager le détail de mes entraînements, pour qu'il puisse être comparé avec celui de qui le lira. Oh bien sur, on n'est pas en présence du training d'un champion, mais de quelqu'un qui compose, qui travaille, qui a une vie de couple et de famille, qui va au ciné, voir des spectacles, mange avec des amis... qui vit quoi, comme vous! Et c'est sans doute en cela qu'il peut intéresser du monde. je suis moi-même le premier à être curieux de la manière dont mes connaissances pratiquent... C'est vrai dans tous les domaines, on s'enrichit des autres! Il faudrait expliquer ça aux terroristes, ou même aux cadres du FN... mais là y a du boulot. 

Bref, dis moi comment tu t'entraînes et je te dirai qui tu es, en quelques sortes! Tout ça pour dire que je vais remettre en ligne le contenu de mes semaines. J'aurais aussi beaucoup de choses à développer sur ce blog, comme un rubrique sur ma ferme et sur l'agriculture en général, mais le temps me manque. Je ne désespère pas, je vais y arriver!

-Jeudi 26/11/15 AM: VTT, 3h21; endurance.

-Vendredi 27/11/15 PM: CAP endurance, 1H28; il m'aura fallu 1H00 pour éprouver des sensations un peu sympas...

-Dimanche 29/11/15 AM: CAP endurance, 1H35; départ à l'aube, froid mais calme... Failli me faire bouffer par deux bergers belges sortant d'une ferme au Puy de Mont, personne n'est sorti pour les rappeler! Je n'ai pas peur des chiens, mais là je dois dire que je me suis demandé quelques secondes comment aller se terminer l'histoire: sur les deux, un s'est élancé vers moi en aboyant; j'ai arrêté de courir, lui parlant d'une voix apaisante. Ça l'a énervé encore plus, il s'est mis en position d'attaque, jactant, toutes dents et gencives dehors, le tout à environ deux mètres de moi. Par réflexe, je me suis mis face à lui, prêt à me défendre s'il bondissait... par bonheur, il a fini par tourner les talons et rentrer chez lui. Je connais les propriétaires, si je les rencontre je ne manquerai pas de leur raconter l'histoire... et vais éviter de repasser par là en courant... C'est quand même dommage.

25/11/2015

Ça revient...

Dimanche dernier donc, le 22/11, j'ai participé aux côtes de la châtaigneraie version 20 km, après les avoir envisagées sur le 10, notamment en raison de mon état "pas affûté"(!). Ça peut paraître paradoxal, mais ça ne l'est pas tant que ça: si je m'étais engagé sur le 10 km, ça aurait été pour chatouiller le chrono, étant donné que j'ai fait un trail de 10km voilà un peu plus d'un mois. M'étant entraîné par intermittence depuis, je sais que ma pointe de vitesse est pathétique, donc c'est mort pour faire un temps sur du court! Que faire alors? M'aligner sur le long, car quitte à "randonner", au moins je verrai du pays...

Petit retour sur la semaine d'avant course (très bonne semaine soit dit en passant, en fait je me suis "bien" entraîné deux semaines avant la course. Trop juste pour envisager faire un truc):

-lundi 16/11/15 AM: VTT endurance, pas de cardio, 3h21. Enchaînement de côtes, bonnes sensations sur le vélo étonnament, car je fais juste une sortie vélo/semaine en ce moment;

-mercredi 18/11/15 PM: CAP VMA. 18' en 1'-1',le coeur monte à 182 bpm, bien. Je renoue enfin avec l'intensité! 1h25;

-jeudi 19/11/15 soir (rentré de nuit à la frontale): 1h29, endurance fondamentale; pas de cardio. Parcours plat, les mollets tirent!

Dimanche, ça ne tirait plus, et je pense que j'avais à pu près digéré ce menu un peu copieux.

12' d'échauffement tranquille, briefing, puis départ à la voix sans coup de feu, pistolet en main mais baissé, je pense en raison des attentats de Paris. 

Départ en descente, Déjà les cadors s'éloignent. J'ai décidé de ne m'occuper de personne et de ne pas m'emballer dès le début, car 20 bornes c'est long tout de même. Au bout de quelques minutes de course, je sens la ceinture thoracique de mon cardio descendre; je la remonte une fois, deux fois, elle redescend aussitôt. Bientôt je l'ai au niveau du nombril, le gag! Pas assez serrée, c'est un truc qui ne m'arrive jamais à l'entraînement. Pas grâve, je l'enlève et la garderai toute la course dans la main! Et en fin de compte, ça ne m'a pas gêné, ça m'a au contraire permis de me concentrer plus sur mes sensation. Ceci est plutôt une bonne chose pour moi, qui suis peut-être un peu trop dépendant à cet outil.

Après un peu de plat, on attaque une longue côte, en grande partie sur piste, qui nous fait passer de 200 m d'altitude à 500 m. J'en profite pour doubler trois concurrents. Un ravito nous attend en haut. Je m'arrête une seconde pour boire un verre d'eau, glacée comme la météo!

C'est reparti pour une portion de plat, nous sommes trois. Le dernier concurrent que j'ai doublé nous rejoint, il a une bonne foulée sur le plat! Nous voilà à quatre, ça va un peu trop vite pour moi, nous en sommes à peine à la moitié. Je décide donc de laisser partir, car c'est sur, j'aurais explosé en vol avant la fin, et de finir à mon rythme. S'en suivent plusieurs km à profil descendant, en partie sur chemins, un peu pierreux (et piégeux!) par endroits, mais rien à voir avec un trail!

Km 14: dernier ravito, je bois un dernier coup et avale (avec difficulté) une petite tranche de cake aux fruits confits, car j'ai peur de l'hypo, n'ayant rien pris sur moi. On entame la deuxième côte notoire de la matinée, nettement moins longue cependant. Elle fait mal quand même, à 5 km de l'arrivée j'en prends un coup! J'ai à vue un concurrent du 20 km, je me rapproche tout doucement de lui, alors que l'on double les derniers coureurs du 10. 

Dernière difficulté de la journée: un "coup de cul" typé trail à un km de l'arrivée, ça fait mal, je me fait violence pour ne pas marcher! Il reste 500 m environ en profil descendant: j'accélère, je ne rattraperai pas mon prédécesseur, que j'aurai eu en ligne de mire pendant presque toute la course!

A l'arrivée, 1h35, je m'imaginais faire plus, je suis donc plutôt content. Côté classement, je suis loin (voir le lien "résultats"), 26 ème je crois sur environ 70 participants et participantes. Le premier met 1h11, temps canon qui  lui permet de battre le record de l'épeuve. La première fille fait 5 ème au scratch en 1h19, elle pulvérise le record elle aussi, jusque là de 1h41!

Maintenant, place à une semaine récup active! J'ai le regard tourné vers ma prochaine course, le 20/12/15!

23/11/2015

Les côtes de la Chataigneraie: les résultats

http://www.oisgrandfigeac.com/html/pages_sites/manifestat...

 

18/11/2015

Course reportée...

Depuis ma dernière note écrite vendredi dernier, il s'est passé des choses gravissimes dans notre pays. Ces fous ont frappé la France pour ce qu'elle représente dans le monde, aux antipodes de leur vision (ou plutôt de leur non vision) à eux du monde. La LIBERTÉ: tout ce qu'il rejettent; l'ÉGALITÉ: absolument pas leur problème; la FRATERNITÉ: surtout pas, ils préfèrent semer la haine et l'extrême violence, au nom d'une cause qui n'est qu'un prétexte. Je ne vais pas me risquer à une analyse de leur profil, les socologues le feront beaucoup mieux, ni des causes et origines de ces évènements, qui marquent peut-être le début d'un état de guerre dans nos contrées jusqu'ici stables, encore moins à chercher des solutions. Ce dont je suis sûr cependant, c'est qu'il va falloir être unis devant la barbarie, et fiers de notre modèle, imparfait mais qui a au moins le mérite de permettre le vivre ensemble et l'épanouissement individuel et collectif. Et bien sur, ne pas céder aux amalgames et aux raccourcis. J'ai une grande pensée pour les victimes, les proches des victimes; Gaëligue a d'ailleurs une amie qui se trouvait au Bataclan Vendredi soir. Salomée a vécu l'horreur, en sort avec une jambe mutilée, et un état de choc extrême.

Tout ça pour en revenir à nos petites misères, désolé pour la transition: la course des côtes de la chataigneraie a été annulée en hommage aux victimes. Je m'en été douté, j'avais d'ailleurs regardé sur internet, mais mal(!). Dimanche matin je me suis donc rendu à Figeac. Lorsqu'on m'a dit que la course n'avait pas lieu, je m'apprêtais à aller courir du côté de la vallée du Célé, non loin; mais une organisatrice m'a indiquée qu'un "rassemblement-entraînement" sur le parcours du 10 kil était prévu. Ni une ni deux, c'est plus sympa de courir à plusieurs, surtout autour d'une cause! Et en plus l'occasion de rencontrer des gens, échanger...

Je pars à la voiture, me mets en tenue, j'ai le temps d'aller courir une grosse demie heure avant le rassemblement. C'est ce que je fais, je pars m'échauffer dans le Figeac médiéval et ses petites rues escarpées... 

10H00: tout le monde s'élance. le contenu de cette séance sera assez dense et bénéfique pour moi: on a fait une sorte de fartlek, emmenés par un "coach" qui avait une bonne accélération (et qui m'a fait mal!). Au final: 1h27, bien bossé et couru en bonne compagnie! Je ne suis donc pas venu complètement pour rien! Ça fait du bien un peu de futilité dans les moments difficiles...

Bilan de la semaine:

-lundi PM: 3h30 de VTT;

-mercredi PM: 1h30 de CAP dont 50' au seuil;

-vendredi PM:1h23 de CAP endurance (mal aux jambes!);

-dimanche AM: 1h27 de CAP avec de bonnes accélérations (185 bpm max, bien!).

Bien bossé, dommage que les semaines qui ont suivi le trail de Brengues n'aient pas été du même acabit!

Avec cette semaine qui part pour être bonne aussi, je risque d'être moins à la rue que prévu! De la à performer, pas quand même, faut pas pousser...

13/11/2015

Soyons fous!

Cet aprem, je suis allé courir, dernière sortie en endurance avant la course de dimanche. Les jambes tirent un peu, normal après le gros entraînement de mercredi. Dans ce genre de séance, on laisse son esprit vagabonder; des idées arrivent, repartent, et parfois reviennent... Ce fut le cas cet après midi. Voici le déroulé du raisonnement que j'ai eu tout en déroulant: "en ce moment, je n'ai pas de vitesse. Alors pourquoi m'obstiner à vouloir faire le 10 km, en sachant que je n'aurai pas les moyens d'y "faire quelque chose"? Les sorties CAP d'1h30 passent bien, alors pourquoi ne pas faire le 20? Sur route ou chemin roulant, ça reste une distance raisonnable, et peut-être plus adaptée à mon profil du moment, c'est à dire pas un foudre de guerre. Quitte à ne pas chatouiller le chrono, autant "travailler" sur le long".

Et c'est ce que je vais faire! Avec un bémol: ne pas m'enflammer comme au trail de l'igue l'année dernière (voir rubrique courses)! Même si les sensations sont bonnes au début, et elles le seront sans doute car sur un 20, on évolue un peu moins vite que sur un 10 kil, il faudra vraiment que j'en garde pour la deuxième moitié!

Donc: aucun objectif de chrono, être prudent sur la première moitié, et ça devrait passer malgré mon entraînement à trous! Dimanche, on verra si j'arrive à mettre en pratique la théorie, car c'est toujours plus facile quand on est assis bien au chaud devant son clavier!

11/11/2015

Quel programme pour cet hiver?

Je rabache, mais cette année, le sport et passé vraiment au second plan. Pas de programme, un coup je pratique un coup je pratique pas, un coup j'ai envie un coup j'ai pas envie... 

L'envie justement, elle revient bien. J'ai débuté une "saison CAP" avec le trail de Brengues, et je sais que je veux faire le trail de l'igue (14 km) le 6/12. Seulement entre les deux courses, deux mois vont se passer, pas top pour "prendre du rythme". En feuilletant le calendrier VO2, désolé pour la pub, j'ai vu qu'il y avait une course, en partie sur route je crois, à Figeac, pas trop loin donc, le 15/11. Deux distances sont proposées: 10 et 20 km. Pour moi ce sera 10, je ne me sens pas trop de monter sur 20 bornes. Surtout que depuis le trail de Brengues, je me suis "mal" entraîné, la faute au boulot: semis de céréales, noix à ramasser,biquettes-fromages-vente bien sur, plus les papiers et diverses factures, débroussaillage... peu de temps pour faire autre chose que bosser! Et avec la baisse de la durée des jours, le changement de saison, j'ai été fatigué. Du coup, la semaine dernière, j'ai fait juste une sortie de 3H30 en VTT, et une minie séance de 30' "technique vtt". Cette semaine, ça part mieux, mais un peu tard: lundi: 3h30 de vtt; aujourd'hui mercredi: 1h30 de CAP en nature (comme toujours), avec un beau bloc de 50' au seuil. Et j'ai prévu d'aller courir 1h30 encore en endurance vendredi. Avec la course de dimanche, ça fera une bonne semaine! Et surtout, je pense que ça me servira de "tremplin" pour faire un bon truc au trail de l'igue... d'autant plus que niveau boulot, ça se calme enfin...

L'escalade? J'aimerais beaucoup reprendre, car malgré mon tout petit niveau, j'adore ça. Pour la salle, on verra en janvier, car du 22/12/15 au 6/01/16, on part tous les trois au Canada. Youpi! Alors reprendre pour arrêter juste après... Par contre d'ici là je risque d'aller faire une séance en falaise avec Marika, originaire de mon village, qui vit vers Marseille, grimpe dans les calanques (la veinarde!), et remonte de temps en temps, et Florent son cousin. Pour moi ça sera voies faciles!

Donc, dimanche, course de la chataigneraie, avec la forme du moment... Il me tarde d'aborder une course avec une vraie prépa!

09/11/2015

Balade avec Paul

Mon fils Paul va avoir six ans le 12/11. Six ans, c'est un âge où on prend conscience de beaucoup de choses, et où on se pose tout le temps des questions. Je m'en rends compte tous les jours, et j'essaie de lui donner les réponses les plus  complètes possibles; mais parfois, je ne lui donne que des éléments de réponse, pour qu'il se fasse son opinion, qu'il forme ses goûts à lui. Enfin cela ne sera jamais complètement vrai, car éduquer, c'est avant tout transmettre. Et comme tout parent qui se respecte, je tente de transmettre ce qui est important à mes yeux. 

Hier dimanche, on a fait "de la pratique": on est allé se promener, par un temps incroyablement (bizarrement même) beau pour un mois de novembre, et je lui ai fait découvrir des falaises et des grottes vers Meyronne et le Bougayrou (un nom bien de chez nous!). A ma grande satisfaction, il a été conquis, il ne voulait plus partir tellement il était bien! Ce qui me fait constater qu'il est à un âge où il prend conscience de son environnement. Il faut dire aussi que depuis qu'il est tout petit, je lui explique qu'il faut économiser nos ressources pour ne pas "trop" dégrader notre planète. Voici quelques photos!P1010674.JPGP1010678.JPGP1010683.JPGP1010691.JPGP1010689.JPGP1010699.JPGP1010697.JPGP1010693.JPG

20/10/2015

Brengues en images

P1010564.JPGAllez, bien que je sois un piètre photographe, voici quelques tofs de Brengues et ses alentours. Pas de commentaire, pourquoi faire...P1010567.JPGP1010568.JPGP1010570.JPGP1010571.JPGP1010572.JPG

19/10/2015

Trail de Brengues: jolie reprise

Quand j'ai appris il y a quelques années qu'un trail était organisé à Brengues, je m'étais dit qu'un jour j'y participerais, car j'aime beaucoup ce coin du Lot. Le Célé, cours d'eau qui se jette dans la rivière Lot, a creusé dans le calcaire au fur et à mesure des millénaires une très jolie vallée, surmontée par des falaises abruptes,que surplombent de part et d'autres des plateaux arides, parcourus par des sentiers ludiques. Lorsque le tout est baigné de soleil, on est en paradis... Et ce fut le cas le 11/10, on a été quelques centaines à se régaler sur les différents parcours!

Départ du petit parcours à 10h30, j'arrive une heure à l'avance, je pense être "large" pour m'inscrire et aller m'échauffer pendant une demie heure... Quenini, les organisateurs sont submergés par l'affluence, ça bouchonne, il n'y a plus de bulletin d'inscription, alors on prend des papiers libres... Le trail  a vraiment le vent en poupe... Tant mieux, si ça peut rapprocher les consommateurs occidentaux et déconnectés de notre environnement que nous sommes, de la nature et du plaisir simple mais ô combien jouissif d'évoluer par ses propres moyens dans un décor préservé... et à préserver!

J'arrive quand même à partir courir avant le départ pendant 19'. Il est temps que je rentre en grille, j'entends: "départ dans trente secondes"! Si c'est pas de l'optimisation ça! 

C'est bon, on est lâchés! Etant donné mon manque complet de repères en CAP, je pars relativement prudemment. Devant, ça s'échappe, mais pas aussi vite que ça... Le premier km est plat (ça sera bien le seul) et longe le Célé, on a donc tous les concurrents à vue. Je m'estime environ à la trentième place, mais me focalise beaucoup plus sur mes sensations que sur mon classement. On traverse un hameau,  première côte, on va grimper un moment. C'est raide, je monte en petites foulées rapprochées, tout en gardant un oeil sur le cardio pour ne pas me mettre dans le rouge; celui-ci indique entre 170 et 175 bpm, ça va. De toutes manières, j'aurais du mal à monter plus haut, car je me sens bridé. Quoi de plus normal, je n'ai fait aucun fractionné ou  séance "au taquet", ni en vélo, encore moins en CAP, depuis belle lurette! Je fais donc avec la forme du moment, mais les sensations ne sont pas si mauvaises, la preuve je double progressivement et sans m'affoler des concurrents partis un peu trop fort.

Le paysage qui nous entoure est superbe, mais je ne savoure pas vraiment l'instant présent, car l'effort est intense! Petite descente en single dans les petits chênes négociée sans se poser de questions, je suis un jeune et un autre. Petit raidard, le jeune "saute", on se retrouve à deux. En fait, ce concurrent va me servir de lièvre pendant toute la course. Je sens qu'il est un peu plus fort que moi, en côte il a l'air assez facile, mais je m'accroche tant bien que mal à lui. Arrivés en haut de la première grosse montée, rive gauche du Célé, je me paye même le luxe de lui passer devant et d'assurer un relais, mais ça n'a pas l'air de lui plaire car peu après il me redouble en boulet de canon! 

C'est la bascule, on redescend vers le Célé! Pas vraiment de récup, je continue à doubler par ci par là, plus des coureurs du 29 km, on les reconnait à leur allure et à leur sac ou leur porte bidon... Pendant ce temps là mon "lièvre"a pris quelques longueurs. En bas un ravito nous attend, j'en profite pour avaler deux verres de coca et repartir aussi sec. On passe "rive droite", un petit peu de route, et c'est parti pour la deuxième montée!

Je trottine alors que ça marche autour de moi, et continue tout doucement à remonter dans le classement. En haut de cette seconde bosse, j'ai recollé à mon lièvre, mais je commence à être rincé! On longe la falaise, on voit les maisons en petit, dans quelques minutes on sera en bas... Ces minutes seront longues pour moi car je souffre! On slalome entre les randonneurs, avant d'attaquer la dernière descente (pour les lotois: le GR au château des anglais). Je suis cuit, n'ai plus trop la force de relancer. Mon "camarade" s'est fait la malle, je l'ai à vue de temps en temps, il est loin. Le but est juste de conserver mon classement; arrivé en bas on nous annonce: "arrivée à 800 m"! Je me retourne, j'en ai un à mes trousses. A environ 300 m de l'arrivée, je me retourne à nouveau, et vois que mon poursuivant fond sur moi! Il est temps d'arrêter de calculer, je lâche tout, regarde le cardio: 185 bpm (!), passe sous l'arche, ma place st sauvée! Discussions et plaisanteries avec les gens déjà arrivés, poignée de chips, re-coca, petit trot de retour au calme de 15'.

14 ième sur 127 en 0h58( les deux premiers arrivent en 0h48, un gouffre), pas trop mal pour une reprise en course à pied, et de bon augure pour les prochaines courses!

13/10/2015

Trail de la vallée du Célé: une belle tranche de Lot

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Vous en voulez combien?

Pour moi, ça sera seulement 10 km ma bonne dame! Il y avait en effet deux morceaux plus gros: 18 et 29 km. Et comme je ne voulais pas avoir les yeux plus gros que le ventre, je suis resté "frugal", et j'ai bien fait. 

Bon, replaçons les choses dans "le contexte 2015":ceux qui lisent régulièrement ce blog, et plus encore ceux qui me connaissent personnellement, savent que pour mon entourage et moi, l'année 2015, qui tire doucement à sa fin, est (fût?) un passage difficile. Je ne reviens pas dessus, mais ces évènements marquants dans ma vie personnelle, ainsi que dans ma vie professionnelle (dans une nettement moindre mesure), m'ont quelque peu changé. J'ai été plongé dans un état de flottement et d'errement; il a fallut faire face sur tous les plans. Cela n'a pas été simple, mais c'est la vie. Bref, les coups que j'ai pris en début d'année m'on laissé quelque peu KO (chaos??). Je me suis rapidement relevé, en donnant le change comme je pouvais; mais il me reste des traces de coquards. Tout ça pour dire, redire plutôt, que côté sport, je n'y étais plus. A l'heure où j'écris ces lignes, l'appétit revient. Envie vivre, envie de profiter de la vie, donc envie de bouger, donc envie de jouer, donc envie de faire du sport! 

Et cette année, ma pratique sportive, dont le mouvement fut comparable à celui d'un yoyo en action, n'a jamais été vraiment structurée. Je n'avais pas de plan ni programme défini. Je me laissais juste guider par l'envie, ou l'absence d'envie. 

Après la rando VTT de la pomme début septembre, je souhaitais profiter de ma relative forme en vélo pour finir sur une course fin septembre. En regardant les calendriers, j'avais jeté mon dévolu sur la Tarbaise, Cyclo qui a lieu le dernier dimanche de septembre à...Tarbes. J'avais regardé l'itinéraire, le temps de voiture, l'hébergement, appelé l'organisateur... J'étais prêt à envoyer mon inscription accompagnée du règlement quand, le lundi ou le mardi précédant la course, la fatigue aidant (je sors d'une saison estivale chargée en boulot), je sentis que je n'avais pas la motivation requise pour toute cette intendance. Je décidai alors d'annuler. Par contre, j'avais envie d'objectifs, et envie de m'entraîner! Parallèlement, j'avais repris la course à pied sans grosse douleur, et comptais me faire une petite saison hivernale CAP. Alors pourquoi ne pas commencer plus tôt? Banco, je me fais un trail en octobre! Par contre, un petit, car je suis complètement déshabitué aux longues sorties en courant!

Illico presto, virage à 90° (j'ai l'habitude), j'entame un cycle foncier avec de la course à pied, un peu de marche, et globalement peu de volume; ça change complètement des semaines de cet été où j'ai enchaîné des semaines vélo de route et vtt avoisinant les 10H... bien sur, mal de jambes difficulté à récupérer de ce changement sans transition, mais tout est normal, il faut que mes gambettes (et mon genou!) se réhabituent à être maltraitées par l'effort excentrique et non porté! Le mercredi avant le trail, je me suis même payé le luxe de me coltiner une grosse séance de CAP avec 43' au seuil... qui a laissé des traces jusqu'au samedi.

Bon sans tarder, je poste le CR de la course, mais là il est tard, je vais plonger dans les bras de Morphée, et de ma chérie aussi. Good night.