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22/06/2014

Semaine "post granit"

Je récupère tranquillement de mon "super effort", non sans avoir refait la course dans ma tête, et avec cette histoire de pneu qui ne tient pas l'air en travers... C'est comme ça, ça m'apprendra à utiliser du matos non testé en compèt...

Donc cette semaine a très light, j'ai encore eu une semaine chargée en boulot; c'est la saison après tout, moi au moins j'ai la chance de travailler et de faire un métier que j'aime...

J'ai donc casé trois mini-séances de trente minutes: 

-Jeudi 19/06/14 PM: cap endurance (pas de cardio), 28';

-dimanche 22/06/14 AM: cap endurance (pas de cardio), 30';

-dimanche 22/06/14 PM: HT endurance-force, 35', dont 15' en force (45 tpm); 124 bpm moy, 134 bpm max.

La semaine prochaine: grosse semaine, allez on y croit! 

20/06/2014

La Granit Montana, toujours aussi belle°°°

Petites précisions d'entrée en matière: cette année, je n'ai ni failli rater le départ, ni oublié ma plaque, ni déraillé au départ! J'ai donc entamé ma course de manière normale!

Cela fait trois fois en quatre ans que je me rends à cette course, la voiture y va presque toute seule... Arrivé à St Sylvestre, je pars récupérer ma plaque, prépare le vélo, me mets en tenue; petits gestes rituels qui mettent dans l'ambiance. Sur la ligne de départ, les engagés du grand parcours sont déjà prêts, le speaker "annonce" les têtes d'affiche, dont le champion du monde de 24heures VTT, un Belge: un monstre d'endurance, ou plutôt d'ultra endurance! Il trouve que ce format est court, il ferait bien deux tours! Et oui, quand on est capable de "tourner" pendant un jour et une nuit non-stop sur un VTT, 5 ou 6 heures de course peuvent paraître un peu small... mais quelle course... A cinq minutes du départ, Sébastien Clavier, qui compte parmi ceux qui peuvent rentrer dans le top 10, se rend compte qu'il a cassé son dérailleur ou sa patte de dérailleur, je ne sais pas trop; gros coup de pression pour lui, il se dit qu'il ne va pas pouvoir faire la course, et est très déçu! Lorsque surgit un gars avec sa boîte à outil, et règle le problème! Si c'est pas du renversement de situation! Pour plus de détails, vous pouvez consulter son blog (tapez Sébastien Clavier), il va lui aussi mettre un CR de sa course. Et lui, il met des photos! Par contre il fait pas mal de fautes... on peut pas être bon partout!

La meute des marathoniens du 75km et 3000 m D+ est lâchée, puis c'est à notre tour de nous mettre "en grille". On poireaute un peu, le temps de donner de l'avance à ceux qui nous précèdent, de manière à ce que l'on ne se retrouve pas sur leur porte bagage dès les premières minutes; puis le speaker annonce une chute assez grave dans la première descente, avec intervention des secours, le chemin est donc bloqué, du coup on attend un peu plus pour partir, ce n'est pas plus mal comme ça... on a juste un peu la chair de poule, comme ça immobiles, pendant que le speaker "meuble", en questionnant notamment un champion de France UFOLEP... il fait frais dans les monts d'Ambazac!

Vers 9h00, nous sommes enfin lâchés sur une route montante, et dès les premiers mètre, j'assiste à une chute: trois ou quatre vététistes se sont emmélés et s'étalent devant moi, je les évite de justesse, ça commence bien.. les départs, même sur les courses de format long, c'est toujours un peu électrique... En haut de la première bosse sur route, le peloton s'étire, et je suis déjà à 170 bpm... la course est lancée! Descente (technique bien sur), on est encore relativement groupés, donc on se gène: certains ne sont vraiment pas à l'aise et bloquent tout le monde, ça s'agace un peu à droite à gauche.

Au fur et à mesure des km, chacun trouve à peu près sa place; certains, partis trop vite, sont déjà à la peine. Je ne m'étonne pas, c'est souvent comme ça sur les épreuves:il y en a qui ont du mal à ne pas suivre la tête de course, et se retrouvent très vites cramés.

Avant le premier ravito, on rattrape des concurrents du grand parcours qui temporisent, pour doubler ça se passe à peu près bien, même si l'on est la plupart du temps sur des singles techniques. Premier ravito au bout d'une heure environ, je commence à prendre mes marques, je me trouve plutôt bien, et c'est reparti pour un tour dans les magnifiques traces ludiques, un coup en montée, un coup en descente, parfois très raides sous forme de rupture de pente, mais ça se passe toujours bien. Nous-autres vététistes lotois, avons l'habitude des terrains techniques, cassants et accidentés, ici le calcaire est remplacé par le granit! Je me retrouve avec un vététiste au niveau comparable au mien, il est complètement conquis par les descentes, et ne tarit pas d'éloges sur le parcours!

Deuxième ravito, on est (à la louche) à 2h30 de course, je suis un peu entamé mais tout se passe bien (trop bien), pas de problème mécanique à signaler, l'Epic tourne comme une horloge. Je refais le plein en liquide et en solide, bien que je n'ai pas très faim. Deux morceaux de banane dans la poche du maillot, et hop c'est reparti. Au bout d'environ trois heures de course, je trouve que devant je suis mou; je me dis que c'est dans la tête, je continue donc. Un peu plus tard, tracacé, je m'arrête pour voir, et non, ce n'est pas dans la tête! Cela fait une éternité que je n'ai plus crevé, et le jour de la Granit montana, ça arrive! Je suis donc maudis! La perte d'air semble lente, je choisis donc de regonfler sans démonter; or avec ma pompe(mini pompe que je n'utilise jamais), je perds plus d'air que je n'en rajoute! Je demande aux concurrents qui me doublent de l'aide, par chance l'un d'entre eux s'arrête et me donne sa pompe (je la donnerai aux organisateurs à l'arrivée), un grand merci à lui. Je peux ainsi repartir, il me faudra cependant un certain temps pour me remettre psychologiquement dans la course, pendant un moment je n'y suis plus.

Dernier ravito, il reste 14 km, nous sommes trois concurrents à recharger les batteries et à discuter un petit peu, puis on s'y rejette. Je suis fatigué, mais plus frais que mes deux compères, j'en profite pour prendre le large. Au passage, la fin de parcours est vraiment magnifique, avec notamment une descente, sur terrain un peu aride, qui dénote avec le reste du tracé, où il faut placer les roues au centimètre pour rester sur le vélo; malgré le manque de lucidité et les débuts de crampes (!), je me suis régalé, et ai pris le temps de passer à vitesse réduite, mais tout sur le vélo.

Voilà le passage entre les "célèbres" blocs de granit: ça passe juste, le guidon (et le bras, j'en suis encore tout crouteux!) frotte un peu, puis dans l'appui d'après, mon pneu, qui s'est dégonflé à nouveau, manque de déjanter. Je m'arrête pour gonfler une dernière fois, pas mal énervé je l'avoue, la fatigue et l'incompréhension aidant; bien sur, je me fais doubler par les deux vététistes avec qui j'étais précédemment, et un autre. Je remonte sur le vélo, rageur; il reste 4 km, et j'ai décidé d'essayer de revenir sur eux. Enième descente, j'en passe un à l'arrêt; énième et dernière montée, il reste un km, j'en ai un autre en ligne de mire, mais il est loin. Je ne lâche rien, j'arrête de réfléchir et de me dire que j'ai mal. A quelques mètres près, je ne le rejoindrai pas. Accolade à l'arrivée, 4h43, 32 ième, sur environ 200 partants et 135 arrivant (la granit, ça écrème!), pas trop mal vu mon entrainement à trous de ces derniers temps! 

J'estime que j'ai perdu dix bonnes minutes dans mon histoire de pneu qui se dégonfle, je perds donc quelques places bêtement, mais là n'est pas l'important. 27ième ou 32ième, ça ne changera pas le cours de mon histoire. Et inutile de préciser, l'année prochaine, si je peux, je reviens, pour essayer de faire mieux! 

J'ai la réponse à ma question: pourquoi mon pneu s'est-il dégonflé. Le soir même, intrigué, j'ai mis un fond d'eau dans la baignoire et y ai trempé la roue. Et qu'y ai-je vu? Une multitude de petites bulles s'échapper sur toute la surface des flancs! Mon pneu (que j'inaugurais, il était tout neuf) était donc poreux, malgré le liquide anti crevaison! Les boules!

14/06/2014

Semaine "près granit"

Bon, demain, je retourne dans les Monts D'Ambazac, histoire de voir si les blocs de granit n'ont pas bougé...

Et avant cela, cette semaine, j'ai peaufiné un peu l'entrainement, que je qualifierais de fluctuant ces dernières semaines. Au niveau du rythme, je me trouve bien, par contre, l'inconnue, c'est comment mon organisme va se comporter sur une durée d'environ (j'espère un peu moins) 5h00. Fringale ou pas? On verra bien!

Voici le détail de mes séances depuis lundi:

-lundi 9/06/14 AM, VTT "côtes": parcours en montagnes russes. Je n'ai fait quasiment que monter et descendre des raidillons. Pas la pêche, manque de fraîcheur, puls basses, et bon mal de cannes l'après midi! 2h39, 132 bpm moy, 167 bpm max;

-mardi 10/06/14 PM, cap endurance. J'ai emmené Paul à la danse (il adore, bien aidé par une prof extra), et au lieu de rentrer à la maison pour repartir aussitôt, j'ai préféré prendre les runnings et le short, et ainsi caser une petite séance. Et j'ai constaté que je n'étais pas frais du tout! Même observation qu'hier: pas de jambes et puls basses. 0h38, 134 bpm moy, 144 bpm max. A noter, ça allait mieux sur la fin (c'est souvent le cas quand on est fatigué);

-jeudi 12/06/14 PM, sortie dure sous le cagnard en vélo de route. Début dynamique avec des relances et changements d'allure, puis 8' en 1'-1', dans la côte après Carennac qui mène à Miers. Retour cool avec un peu de force, place à la récup! 1h27, 135 bpm moy, 180 bpm max.

08/06/2014

Enfin une bonne semaine d'entrainement°°°

Cette semaine ne s'est pas vraiment passée comme je l'avais prévu, mais je m'en sors plutôt pas trop mal. Voici le résumé:

-lundi, je n'ayant pas fini de rentrer le foin, je me suis consacré à ça toute la matinée. Moi qui avais prévu une sortie longue, c'est raté. L'après midi, je suis donc allé courir: 1h31, 154 bpm moy, 176 bpm max. Au niveau contenu: 25' au seuil, et de la souffrance pendant le bloc (la faute au désentrainement);

-mercredi aprem, j'ai pu effectuer ma sortie longue en vélo de route: 3h25, ce n'est pas aussi long que j'aurais voulu, mais j'ai mis beaucoup d'intensité: 42' au seuil avant, pendant et après la côte de la maison rouge, avec un final en cap en portant le vélo pour monter jusqu'à la table d'orientation (environ 650 m d'altitude, c'était marqué sur la table, mais je n'ai pas pensé à regarder, tout explosé que j'étais!). Redescente sur Lanteuil, et j'en remets une couche (au seuil) dans la côte qui remonte à Stolan: 17' cette fois-ci, pour un total de 59' au seuil, bien. Retour laborieux, en faisant une dernière boucle par Martel. 141 bpm moy, 173 bpm max;

-vendredi soir, après une (nouvelle) grosse journée de boulot, petite sortie cap en endurance:0h31, 136 bpm moy, 149 bpm max;

-samedi aprem, sortie vtt, avec comme difficulté du jour la côte de la Chatie, grosse côte très raide (une des plus dures "montables" du coin, avec notamment un mur à passer, et des parties raides et techniques: un vrai fractionné naturel! Cagnard, on n'est pas encore habitué, j'en ai souffert sur la fin (partie non boisée). Arrivé en haut, demi tour immédiat, à redescendre c'est physique aussi car technique et assez cassant, en bas de la descente le cardio indiquait 145... Retour assez dynamique, avec accélérations et relances, plaisir. 1h32, 147 bpm moy, 177 bpm max.

-dimanche aprem, retour de pique nique entre amis à la Dordogne (et baignade en prime, dans une eau à 15°C: vivifiant!) en courant, sur route plane: 0h36, endurance, pas de cardio. Je n'avais pas de casquette, la surchauffe guettait!

Total: 7h37 de sport et pas une bonne dose d'intensité, ça aurait été super si j'avais pu faire ça la semaine dernière aussi!

31/05/2014

ça va être dur à la Granit!

Et oui, je viens d'effectuer une nouvelle semaine légère niveau entrainement, mais celle-là, elle n'était pas voulue!

Je m'étais bien dit que je ferais une semaine "dure", mais il en a été complètement autrement:

-lundi, pluie toute la journée, à ne pas mettre un vélo dehors. J'avoue, j'ai eu un coup de flemme, et j' en ai profité pour notamment faire un peu d'ordre dans mes papiers, et buller aussi, ça fait vraiment du bien de temps en temps!

-Et le restant de la semaine, vu que le temps fut, on va dire, à peu près clément, j'en ai profité pour rentrer du foin, donc boulot boulot. Si tout va bien, je devrais quasiment terminer demain matin. Cette semaine "sacrifiée" niveau sport ne l'aura donc pas été pour rien. Lundi, quoi qu'il arrive, je vais rouler au moins 4h00, à vtt s'il fait beau, sur la route sinon.

Donc cette semaine, j'ai fait:

-mardi 27/05/14 PM, cap endurance, 0h40 (pas de cardio). La bonne nouvelle, c'est que ma foulure de vendredi dernier ne m'empêche pas de courir. Je fais juste attention de ne pas me retordre la cheville, sans quoi ça serait sans doute beaucoup plus grave;

-vendredi 29/05/14 PM, cap endurance, 1h29, 1399 bpm moy, 152 bpm max. Parcours bien typé trail et déniv. La cheville, ça va toujours.

Pas de vélo, pas de volume, pas d'intensité: pas de sur-entrainement en vue! Une semaine à oublier, mais qui risque de me coûter cher le 15/06, jour de la granit montana! 

27/05/2014

Bilan de la semaine: repos relatif

Comme à mon habitude, je "coupe" un peu la semaine qui suit une épreuve, avant de repartir sur un cycle d'entrainement plus volumineux et intense. Enfin ça, c'est la théorie; ça ne se passe pas toujours selon les prévisions, à l'instar de ces dernières semaines... Avec l'âge, on apprend à relativiser et à replacer les choses dans leur ordre d'importance...

Semaine légère donc:

-jeudi 22/05 PM: 1h04 de vélo de route. En fait je suis allé à Brive à vélo, chercher ma voiture en réparation. La semaine d'avant, j'étais tombé en panne, un problème d'électronique, en plein centre ville et en pleines livraisons, la grosse galère! Vive le progrès! 130 bpm moy, 158 bpm max;

-vendredi 23/05 PM: 1h28 de cap, 132 bpm moy, 150 bpm max. L'évène ment de la journée:dans une descente, je me suis joliment foulé la cheville gauche. J'ai pu rentrer en courant, j'étais chaud, ça allait. Par contre le lendemain, ma cheville était bien enflée, et j'avais un bleu en prime. A cette heure-ci, ça commence à dégonfler (il va se passer du temps avant que l'enflure ne disparaisse complètement), ça gratte (signe de guérison), et le bleu est toujours présent. Du coup, je ne sais pas si je peux aller courir ou pas...

 

25/05/2014

Bilan de la semaine du 12 au 18/05

Grâce à la rando de Bretenoux, cette semaine a été une bonne semaine d'entraînement; elles ont été plutôt rares ces derniers temps, alors autant le souligner! Mes "stats" persos pour cette rando sont les suivantes: 4h31 (arrêts aux ravitos compris), 158 bpm moy, 176 bpm max. Un vrai "super effort" en somme.

Pour ce qui est de la semaine complète, le volume est là: 9h02 dont 1h00 en cap, cool.

L'intensité maintenant: 10' au seuil en vélo de route, 14' en seuil+ en cap, et bien sur les nombreuses côtes  de la rando, où mon cardio affichait souvent plus de 170 bpm.

Chose importante: l'envie de m'entrainer est vraiment là, le gros des foins est fait, je peux donc espérer pouvoir me préparer correctement pour la granit. A suivre!

21/05/2014

18/05/14 AM, rando de Bretenoux

Sur mon calendrier 2014, j'avais coché cette rando, pour plusieurs raisons:

-c'est à 15 km de la maison, donc pas de gros déplacement;

-la date est placée un mois avant la Granit montana, cela fait une bonne prépa;

-J'ai fait cette rando plusieurs fois, et en général j'ai été séduit par le parcours et la difficulté.

Et dimanche, c'était un bon cru! Dénivelé (2000 m D+), 60 km, certains passages techniques, comme par exemple la descente dans les gorges de la cère, tout est réuni pour bien s'amuser!

Je savais que j'étais juste niveau foncier, car manquant un peu de volume, je me doutais donc que j'allais coincer un peu à un moment ou à un autre. Cela n'a pas manqué!

Départ vers 9h00 sous un grand soleil et des températures déjà clémentes, je n'ai pas l'impression de partir trop vite. Dès la première côte, je me sens bien, je passe du monde sans produire un gros effort. 

Descente, et hop on remonte pour un bon moment. Tranquillement, je m'approche du groupe de tête. Nous sommes quatre à rouler ensemble, dont Pascal Domme, un vététiste que je connais un petit peu, qui possède un très bon coup de guidon (il a quand même été champion d'Europe de descente marathon en catégorie master!).  Juste devant, il y en a deux autres.

Au bout d'une petite heure de roulage, on arrive au premier ravito, et je me sens très bien. On repart tous les quatres, on a à peu près le même rythme. Pascal prend un peu le large dans les descentes, je l'attends un peu en côte, l'entente est bonne.

On rejoint un "échappé" qui a l'air de temporiser, pendant qu' un autre se fait la malle. 

Deuxième ravito, je remplis à nouveau le bidon: moitié jus moitié eau, avale une pate de fruits, trois-quatre rondelles de saucisson, et une part de quatre quarts. Je ne m'éternise pas non plus. 

On se retrouve à deux avec Pascal: toujours la même chose: je le laisse passer un descente (il a un style vraiment engagé!) et je le rattrape dans les parties roulantes ou montantes.

Dans une énième descente, il oublie de m'attendre (!), à un moment où j'éprouve un coup de moins bien. Et je ne le reverrai plus. Il a l'air en forme, je ne lui ai pas demandé mais je pense qu'il finalise sa prépa pour la transvésubienne, c'est un adepte de cette course "hard", il l'a d'ailleurs déjà finie dans les premiers: un "gros client", sympa et avec un bon esprit soit dit en passant!

Je me retrouve donc seul, on est à environ 2h30 de roulage. Pas longtemps cependant, un compère qu'on avait un peu laché revient, tant mieux on va pouvoir rouler ensemble. En discutant j'apprends qu'il est des environs de Bordeaux, on vient de loin pour rouler chez nous! On descend dans les gorges de la Cère ensemble, on discute dans les parties de "répit", et on arrive comme ça à Laval De Cère. Virage à gauche, on grimpe par la route, je sors: "ça va piquer", car je sais à peu près par où on va passer. Il me répond: "je vais y aller tranquille alors". Mais son allure tranquille, je n'arrive pas à la suivre, il s'éloigne inexorablement, et commence pour moi un grand moment de solitude!

Jusqu'au troisième ravito, je subirai, serrant les dents pour tout monter sur le vélo! Ce ne fut pas évident, surtout à un moment de la rando bien difficile et pentue! 

Au bout de 3h45, j'arrive enfin au dernier ravito! Cette fois-ci je m'arrête plus longtemps, je profite! J'avale trois tartines de rillettes, un régal! Je repars remotivé, et dans la descente qui suit, je rencontre un participant avec qui j'avais roulé au début à plat, il a dû pincer, et n'a pas de chambre de rechange. Il est en 29", je lui donne donc la mienne, je me dis que si je crève je finirai en courant, on n'est plus très loin de l'arrivée! S'en suivront deux bosses bien hard, puis c'est l'arrivée sur Glanes. Descente sur Bretenoux, après 4h30 de plaisir et de souffrance, belle matinée de beau VTT!

18/05/2014

Alors, cette semaine?

Je rentre juste de la rando de Bretenoux, je poste un CR demain si je peux, mardi ou mercredi au pire. Je veux juste dire que je me suis régalé ce matin, et ai bien souffert aussi! Plus de détails sans tarder...

Lundi 12/05, à cheval sur le matin et l'aprem, je suis allé faire une longue sortie avec mon vélo de route: 3h56. Le parcours fut le suivant: St Michel-Creysse-St Sozy-Lacave-Calès-Couzou (par une superbe petite route descendant dans la vallée de l'Ouysse: trop beau)-Rocamadour-Calès (cette route, je la prends régulièrement, mais je ne me lasse vraiment pas de ce panorama "très Lot")-Lacave-retour à la maison.

J'y ai mis du contenu: 10' au seuil dans la côte Lacave-direction Calès; ce fut dur, car je sentais la fatigue de la sortie cap de la veille.

Puis, à nouveau de retour sur Calès, 15' de force assis (45-50 tpm) dans la côte qui précède. Là, je me suis fait bien mal aux jambes, je sentais vraiment bien mes quadris! Signe que c'est profitable...

A cela, on peux ajouter un total de quatre côtes d'environ 150 D=, et pas mal de petits pétards.

Arrivé à la maison, je n'étais pas trop entamé, signe que je supporte assez bien les longues sorties, malgré un foncier "limite" depuis plus d'un mois... Stats cardiaques: 129 bpm moy, 170 bpm max.

Jeudi soir, avant que le soleil se couche, je suis allé courir une heure. Je pensais faire de l'endurance plus ou moins active, mais je me suis trouvé tellement bien que j' ai fait un bloc "seuil +", toujours au dessus de 170 bpm, souvent au dessus de 175, d'une durée de 14'. Je n'aurais peut-être pas dû... 1h00, 152 bpm moy, 178 bpm max.

Cette semaine a été marquée par la fenaison. Voyant une "fenêtre climatique" favorable, nous avons fauché (moi un peu, mon père beaucoup), fané, endainé et attaché 4ha de prairie. Et un entrepreneur 4ha de plus, pas tout-à-fait sec ce soir. Il ne nous reste qu'un ha à faucher (deux petites parcelles), on a donc fait là une superbe opération! A cette saison, la qualité et la valeur alimentaire de l'herbe est top, ce sont les chèvres qui vont être contentes ! Il ne restera plus qu'à rentrer tout ça...

13/05/2014

Sables bitumineux, ou le pétrole sale

Si vous avez 30 minutes devant vous, vous pouvez visualiser cette vidéo sur l'exploitation des sables bitumineux, un hydrocarbure non conventionnel, au Canada. Il n'y a pas de mots pour qualifier la cupidité de certains humains, prêts à tout détruir pour des dollards... Le cauchemar est en marche.

http://www.dailymotion.com/video/x1r1ifi_canada-le-marcha...

 

22:00 Publié dans écOlogie | Lien permanent | Commentaires (0)