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13/10/2015

Trail de la vallée du Célé: les résultats

En ce qui me concerne, j'y ai participé dans sa version "short track"!

 

http://www.trailvalleeducele.com/

 

12/09/2015

La rando de la pomme: la bonne surprise

En me rendant à cette rando, je pensais participer à un truc plutôt sans difficulté. Pourtant on m'avait prévenu: "Tu verras, ça monte plus longtemps que chez nous". C'est marrant, mais je n'y croyais pas trop: dans le cadre  de mon travail, je vais livrer des fromages à Varetz, St Viance et Objat, et quand on se cantonne à ces seuls endroits, on pense que c'est un peu le plat pays. La réalité est tout autre: au nord d'Objat, lieu de production, en passant, de la fameuse Golden du limousin aux 50 traitements par an, ça monte lontemps, fort, et certaines descentes sont bien techniques!La zone est plus peuplée que nos causses lotois, mais le relief est accidenté, de superbes points de vue s'offrent à nous, les villages, dont la petite ville de Juillac, sont mignons, bref tous les ingrédiens sont là pour faire une super rando!

8h15: je m'élance avec la (pas très nombreuse, moins de 100 gus à mon avis) meute du grand parcours vtt, à savoir 60 km. On roule plutôt tranquille, sur route et chemin roulant et assez plat; parfait pour la mise en jambes. Rapidement, on se retrouve dans la première vraie côte du parcours. Je suis dans le trio de tête. Un de mes compagnons semble bien connaître le coin. Il prévient que ça va monter fort et longtemps. Il est impressionnant: toujours assis, bien dans l'axe, un vrai métronome qui donne l'impression de ne pas focer; dégoutant! De mon côté, je suis à 170 bpm voire plus, et je me sens en léger sur-régime. La sagesse aurait voulu que je ralentisse pour ne pas trop souffrir par la suite, mais je me suis dit: "On est sur une rando, je suis là pour m'entrainer, alors je tiendrai le temps que je tiendrai, et je finirai comme je pourrai".

En fait, j'aurai tenu deux heures comme ça, jusqu'à une petite erreur de parcours tout de suite corrigée, moment choisi par mes deux compagnons pour prendre la poudre d'escampette. Il faut dire que je montrais déjà de sérieux signes de faiblesse et que je faisais pas mal l'élastique.

La suite fût un peu chaotique pour moi: je me suis perdu deux fois: une fois au niveau d'une ferme, où après être descendu pour rien dans une combe et être remonté, le fermier m'a monté le bon chemin; la deuxième fois au niveau du cimetière de Juillac: à la hauteur d'une patte d'oie, la flèche "gisait" au sol. J'avais une chance sur deux: perdu. Après avoir erré et cherché des flèches, attendu, j'ai fini par me rendre à l'évidence et faire demi tour.

Niveau allure de croisière, j'ai baissé d'un cran mais ne me suis pas écroulé, merci les longues sorties que je me suis coltiné ces derniers temps, qui m'ont donné une bonne petite caisse.

Je viens à bout des 1750 m D+ de cette rando bien sympa en 3h58, avec beaucoup de jardinage. Peu importe, les objectifs sont remplis: découvrir un nouveau coin, rouler avec des gens agréables sans oublier de se tirer la bourre... Que du bon!

Le gros bémol pour moi, c'est le fléchage: pancartes trop petites et directions à prendre visibles au dernier moment. C'est bon pour les marcheurs, ou les vététistes très pépères... Il faut dire que ça ne doit pas être facile d'organiser, le même jour, une cyclo avec trois distances, idem en VTT, et une rando pédestre! Vu que la Rando de la Pomme a lieu tous les deux ans, pourquoi ne pas alterner un année vélo de route, une année VTT, en gardant les marcheurs tous les ans? En plus de simplifier l'intendance, ça permettrait de varier les plaisirs! Enfin, je dis ça, je dis rien!

En tous cas, merci à mes deux lièvres, et peut-être à bientôt sur une rando de la région!

 

03/09/2015

La vélotoise, le CR!

Comme j'ai pu l'écrire, je me suis remis au sport, de manière un peu sérieuse, depuis le mois de juin. "Sérieuse" n'est pas le mot, car pour moi la pratique du sport est tout sauf sérieuse. Enfin il faut bien qualifier les choses...

Replaçons les choses dans leur contexte: suite à un genou (THE genou) douloureux, j'ai choisi de mettre entre parenthèses la course à pied. De manière définitive? J'ai dû l'écrire récemment, mais je l'ai écris plusieurs fois, et à chaque fois que ça allait mieux, j'ai replongé! Vous me voyez venir??? Non c'est juste pour dire que mon genou droit va bien en ce moment, que je fais quelques sorties CAP de 30' en complément d'un entrainement quasi 100% cycliste, qu'il y a huit jours, faute de temps, j'ai remplacé une sortie VTT avec de la qualité de 2h30 par... 1h30 de CAP avec... de la qualité, le barbare(!), moi qui n'avais pas fait ce genre de séance depuis des lustres! J'en suis ressorti indemne, mais ça, c'est vraiment un coup à se faire mal... Tout ça pour dire (j'y viens, j'y mets les formes!) que je vais sans doute "tenter" une mini saison CAP cet hiver, avec, pourquoi pas, deux trails courts au mois de décembre... bon ça ce sont les plans sur la comète, on n'y est pas encore...

Parlons vélo pour le moment, vélo de route plus précisément.

9 Août 2015, jour de la vélotoise, mon objectif de lété. Arrivé pile-poil sur les lieux, dernier inscrit, traite oblige! Ou comment se mettre la pression juste avant le départ!

Départ cafouillis, les concurrents du petit et du grand parcours se mélangent, ça peste, moi je m'en fous car j'ai prévu de ne pas m'occuper des autres, donc peu importe si je ne sais pas qui fait quel circuit; c'est parti pour 130 bornes entre Lot et Célé. Pas échauffé, je mets un certain temps à trouver de bonnes sensations, mais je sens que je mets progressivement en route. J'ai la chance de rouler dans le sillage de David Moncoutié, jeune retraité des rangs pros comme chacun sait... Originaire du Lot (j'étais au lycée de St Céré avec lui, à l'époque on savait tous qu'il avionnait et qu'il gagnait tout sur le vélo, même mes potes vététistes et moi étions admiratifs, c'est dire), c'est vraiment un garçon discret, sympa et pas du tout dans le star système. Il vient ici en dilettante j'imagine, mais est toujours affûté, il doit donc continuer de s'entretenir... Quand on aime le vélo...

Descente sur Cajarc, ça penche et c'est humide, je ne suis pas très à l'aise et laisse fuir quelques coureurs. Le compteur frôle les 70 km/h, pour moi c'est beaucoup, surtout sur le mouillé...

Qui dit descente dit montée, le groupe qui s'était disloqué peu avant se reforme. On reprend quelques coureurs, dont un qui semble vraiment à la peine, de Montauban (c'est marqué sur son maillot), qui s'arrache pour rester au contact.

Re-descente, je suis comme à mon habitude en vélo de route vigilant. A côté de moi, j'en vois un qui s'alimente, lâche le guidon, le tout sur petite route un peu défoncée... La route c'est un métier! Nous voilà dans la vallée du célé, on doit être un groupe d'une bonne trentaine. Je reste dans les roues et récupère, la route est encore longue.

On passe sur la rive gauche du Célé et on grimpe à nouveau; on était pourtant bien! Je me rends compte que je suis bien en côte, je me retrouve avec les meneurs du groupe; merci le VTT? Qui dit montée dit descente, je m'accroche pour ne pas me faire lâcher sur cette petite route sinueuse typique du Lot, c'est bon. Le métier rentre? Il faut dire que sur le sec, je suis beaucoup plus confiant.

Bifurcation entre le grand et le petit parcours, on est beaucoup plus clairsemé dans la côte qui suit!! Nous sommes 5 à rouler ensemble. deuxième ravito: je m'arrête pour remplir un bidon avec de l'eau, attrape quelques abricots secs; mes compagnons ne m'ont pas attendus les vilains. J'en reprends un, un  peu à la dérive, qui peste contre la route qui s'élève, et je le dépose. Quand le moral n'y est plus... En haut, je rejoins le deuxième, plus fringant mais qui a l'air de temporiser. On a les deux autres en ligne de mire, on va essayer de se relayer pour les rejoindre... C'est la théorie une fois de plus, car je comprends vite que je vais devoir compter essentiellement sur mes gambettes! En effet mon "camarade de cordée", au demeurant fort sympathique, est trop entamé pour prendre des relais. On roulera comme ça un bon moment, peut-être une heure, tous les deux seuls au monde, moi devant et lui sur mon porte bagages. Inutile de préciser que j'ai laissé un paquet de jus dans l'opération! 

Nous en sommes environ au km 90 quand nous attaquons l'avant-dernière bosse, et je sens mes forces m'abandonner: les rôles s'inversent, je me transforme en suceur de roue. Je suis de plus en plus mal au fur et à mesure qu'on approche du sommet, et m'accroche littéralement à la fin, alternant danseuse et position assise, tout en relance: ne pas me faire larguer, même si ça fait mal!

Dernier ravito: il me reste une barre, un peu d"eau dans le bidon, et une trentaine de bornes à parcourir. Je choisis de ne pas m'arrêter, et attaque la descente sur Cajarc. Passé le village, je jette mes dernières forces dans l'ultime bosse, la plus pentue aussi, en fait celle qu'on a descendu à "l'aller". Dans les parties les plus raides, je mets tout à gauche, et tombe à 9-10 km/h! Là, le moral n'y est plus du tout! Alors que c'est à mon tour d'être à la dérive, à 10-15 km (je n'ai plus toute ma lucidité!) de l'arrivée, je suis repris par un groupe de 5 (ou 6? Toujours le même problème de lucidité) coureurs. A m a grande surprise, je me refais rapidement la cerise, et lorsque je recommence à prendre des relais, je constate que je "fais mal".

Entrée dans Figeac. Je prends un relais appuyé, et sans le vouloir, je creuse un écart. Je temporise, mais ça ne rentre pas; que faire: insister ou attendre?

En fait, je choisis la pire des solutions: ni l'un, ni l'autre! sur le coup je me suis dit: "c'est peut-être ridicule d'attaquer pour gagner quelques places, à ce niveau du classement"... Bien sur j'ai eu tort, car sur une cyclosportive on joue à faire la course, alors autant y aller vraiment! Au pied du pétard qui mène au parc des expositions (et à l'arche), je finis par me faire doubler (et oui...). Il me fallait ça: quelqu'un devant moi pour mettre en route. Trop tard, ce coureur conservera les quelques mètres qu'il m'a pris jusqu'au passage sous l'arche! C'est en faisant qu'on apprend!

Je finis donc les 130 km et les 2000 m D+ de la vélotoise 2015 en 4h14, à 30, 6 km/h moy, à la 51 ème place sur une centaine de participants. Peut mieux faire, mais bonne matinée!

La vélotoise 2015

Avec un méga retard, voici les résultats de la cyclo de Figeac à laquelle j'ai participé, en version long parcours.

http://www.ats-sport.com/index.php?file=resultats

07/07/2015

Tout ce qui ne tue pas renforce

Depuis le mois de janvier, je fais le mort. En fait je ne le suis pas, mort, simplement "affaibli" par deux évènements qui sont survenu dans ma vie cet hiver.

Le premier, ceux qui lisent ce blog, encore nombreux malgré mon silence radio, et mes proches, le connaissent. Il s'agit d'une contamination à la toxoplasmose de mon troupeau de chèvres, ce qui a pour conséquence, pour la saison 2015, une baisse significative (un quart actuellement) de la production, donc une trésorerie "à flux tendu", bref une année compliquée financièrement, et psychologiquement aussi. Je mets tout en oeuvre pour redresser la situation, j'y crois, je ne suis pas homme à me laisser abattre. Je crois qu'à la fin de l'été, j'y verrai plus clair sur le côté "finances". Et puis je relativise beaucoup, car je ne suis pas en situation de cessation de paiement, bref je me porte mieux que la Grêce et son peuple!

Le deuxième est la perte d'un être très, très, très cher: ma mère. Maman est décédée le 24/02/15, voilà plus de quatre mois maintenant. Je ne vais pas m'étendre sur ce sujet, mais à cette heure, je suis toujours dans une forme de mélancolie latente, car elle nous manque énormément, à ma soeur et moi, et à tous ses proches aussi. C'est la vie. Je vous rassure, je vais bien, j'ai une compagne super, un fils formidable, mais quatre mois c'est encore frais, et avoir du vague à l'âme pendant cette période est tout à fait normal, voire souhaitable.

Donc inutile de dire que le sport, pendant les mois d'hiver et de printemps, m'est apparu comme un sujet tout-à-fait anexe. Il l'est d'ailleurs sans doute en réalité, mais à moi comme à beaucoup d'autres, il est nécessaire à un bon équilibre. 

L'équilibre, c'est ce que je tente de retrouver en ce moment. Cela prendra du temps, quelques mois encore sans doute. Et ce n'est qu'au bout de ces quelques mois que je me sentirai peut-être plus fort, comme je l'ai écrit dans mon titre! Pour l'heure, pansons nos plaies! Enfin celles-ci sont en voie de cicatrisation, et le fait de recommencer à écrie sur ce blog y contribue sans doute, et fait peut-être partie du processus!

Alors quid de ma pratique sportive? Et bien, contre toute attente, elle est composée de VTT... et de vélo de route, car mon genou ne suit plus en course à pied. La sélection par voie d'élimination... Je pourrais bien m'entêter à courir dans la souffrance, mais je ne tiens pas à finir tout de suite avec un genou en plastique; donc économisons et entretenons le capital! Et puis j'aime toujours autant rouler, alors... De plus je roule sur un vétété tout neuf, que j'avais commandé juste avant les "évènements", et que j'avais pensé dans un premier temps revendre dans la foulée... J'ai d'ailleurs "repris" tranquillement en participant à ma première rando de l'année, à strenquels, à côté de chez moi, le 5/07: 50 km et 1100 D+, en 3h00 pile poil (avec arrêts aux stands!), plus environ 25' pour aller au point de départ et revenir chez moi à vélo. Bonne matinée sous le cagnard, car parti tard (traite non décalée oblige!), à 9h30 passées, après tout le monde.

Et quid de la ferme et de mes projets? Cela va mériter plusieurs articles, dans une nouvelle rubrique! A très vite!

10/01/2015

JE SUIS CHARLIE

http://www.charliehebdo.fr/index.html

 

"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire". Voltaire.

31/12/2014

Continuer à avancer...

P1010236.JPG

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci ma chérie pour ce joli cadeau de Noël, très utile pour boire un thé ou une tisane bien chaude en cette saison, et dont le message sert à positiver en cas de coup dur. "Life is like riding a bicycle. To keep your balance, you must keep moving". Ou dans la langue de Molière: "la vie, c'est comme faire du vélo. Pour garder l'équilibre, on doit continuer d'avancer". Et bien je vais faire mienne cette citation en 2015. Explications.

Depuis la mi-décembre, rien ne va plus dans mon élevage. 

Avec Xavier, mon employé, nous commençons par repérer une, puis deux chèvres ayant avorté, après le 10 décembre. Nous ne nous affolons pas, cela arrive malheureusement de temps en temps en élevage. Vers le 15, tout s'accélère. Quasiment tous les jours, nous avons une ou plusieurs chèvres qui avortent. Bien sur, dès le début de l'hécatombe, je file chez ma vétérinaire, qui dans la foulée, vient à la ferme pour faire des prises de sang et des prélèvements. Je la fais courte, mais les analyses ont révélé que le troupeau était atteint de la toxoplasmose (contamination par un chat). On a donc immédiatement traité avec un antiparasitaire (les toxoplasmes étant des parasites). Depuis le 23/12, nous n'avons pas eu de nouveau cas d'avortement, et je prie pour que la série soit terminée. Cependant, les "dégats" sont considérables: à ce jour, toutes les chevrettes (au nombre de onze) ont avorté, auxquelles se rajoutent une vingtaine d'adultes, soit environ la moitié du troupeau. Ma chance, c'est qu'une partie des chèvres ayant avorté ont repris au bouc, car on est sur la toute fin de la saison des saillies. De plus, une chèvre ayant avorté est une chèvre immunisée. 

En clair, si l'épidémie s'arrête là, j'aurai, en février-mars, une petite trentaine de mises-bas; et une autre vague de peut-être vingt entre le début et la fin mai. Ça, c'est l'hypothèse optimiste. Dans ce cas de figure, je pourrai faire face aux dépenses et charges inamovibles, sans parler de me sortir un salaire. Par contre, il n'est pas certain que je sois en mesure de conserver mon employé, et ça, ça m'embête énormément. 

Voilà pourquoi je n'écris plus sur mon blog. Et pourquoi je ne vais plus y écrire jusqu'à nouvel ordre. Car pour préparer et participer à des courses, il faut que j'aie l'esprit léger. La préoccupation de l'année 2015, ça va être sauvegarder la ferme. 

Le sport dans tout ça? Ce matin, je suis allé courir une heure, et ça m'a fait un bien fou. Ça fait du bien au corps, et ça met de l'ordre dans les idées. A cette heure, je fais des séances CAP sans programmer quoi que ce soit, comme pour garder la tête hors de l'eau. Les courses en 2015? Aucun pronostic de ce côté, peut-être si la situation n'est pas trop catastrophique, et si l'envie est là. Si course il y a, ça sera à pied, car j'ai vendu mon VTT.

Ça serait trop facile si tout se passait comme on le prévoyait... 

Quoi qu'il en soit, hors de question de céder à la sinistrose et à l'abattement; surtout, CONTINUER À AVANCER, et faire face à la difficulté!

J'ai même envie d'aller plus loin: cet évènement qui nous met, ma famille, mon employé, et moi, en danger, m'a poussé à réfléchir sur mon avenir, et à me poser des questions cruciales:

-continuer l'élevage et l'agriculture, ou aller vers une porte de sortie fin 2015 et changer de métier? Après réflexion, je souhaite vraiment continuer ce métier, car je me sens à ma place dans cette vie, avec ses joies et ses peines, et je trouve que je joue un rôle important en tant que petit paysan dans notre société;

-changer mon fusil d'épaule et travailler un peu différemment à l'avenir? Là, la réponse est certainement. Ça fait un moment que ça me trotte dans la tête, que certaines choses ne me conviennent plus; je ne dois donc plus attendre. Normalement, à partir de 2016, il devrait y avoir du changement sur mon exploitation.

J'étayerai sans doute tout ça dans un nouveau blog en temps voulu, où je parlerai certainement de sport, mais sans doute beaucoup plus de mon métier, de ses enjeux... Un blog plus citoyen en quelques sortes!

A bientôt!

 

 

 

 

15/12/2014

Semaine du 8 au 14/12/14: récup!

Cette semaine a été consacrée à me remettre de mes émotions!

Elle a été ponctuée par trois petites séances CAP en endurance, voire endurance basse:

-mercredi 10/12/14 PM: 0h33;

-vendredi 12/12/14 PM: 0h30;

-samedi 13/12/14 PM: 0h29.

Plus, vendredi soir, une séance d'escalade (une bonne heure), avec de petits progrès, malgré plus de deux semaines sans pratiquer.

Le petit hic, c'est que j'ai, depuis la course, une petite douleur à l'extérieur de la cuisse gauche; qui ne m'a pas vraiment génée lors de mes sorties récup. On verra s'il en sera de même quand je vais recommencer à forcer...

10/12/2014

Trail de l'Igue 2014: veni, vidi, no vici!

Bon, ben ça c'est fait, une jolie petite contre-performance... si c'est un peu dur à avaler sur le coup, ça remet les choses en place...

Commençons par les résultats tout d'abord: 65 ième sur 116 arrivants, un bon milieu de tableau. Honnêtement, avant de consulter les résultats, je pensais que ça serait pire, vue l'allure à laquelle j'ai couru dans les derniers km, et vue la ribambelle de coureurs qui m'ont doublés sur la fin. Allez, place au CR!

Comme tous les ans au trail de l'igue, il fait froid! Température légèrement positive, et petit vent du nord, au moins on n'aura pas trop chaud! Ça sent l'hiver, et ça fait du bien.

J'arrive un peu avant 9h30 dans le petit village de Crégols, au bord du Lot (à côté de St Cirq Lapopie). Inscription, en tenue, puis je pars trottiner pendant 10', histoire de se réchauffer. Pas d'accélérations ni de sprints, j'ai besoin de garder toute mon énergie pour la course, et en plus, sur ce parcours "relativement" long, ça devrait partir moins vite. Je rencontre des gars du club d'escalade: Fred, habitué aux trails beaucoup plus longs, et David.

10h00: partez! Comme prévu, le départ n'est pas tonitruant, et ça me va bien. On fait 500 mètres, et on attaque la première bosse. De cette manière on est direct dans le bain. quelques coureurs sautent déjà, classique. Cette côte dure un petit moment, mais n'est pas trop raide, et se négocie en petites foulées rapprochées. Je regarde le coeur, je suis déjà à plus de 170 puls, mais je vais bien, alors je ne baisse pas l'allure. Arrivés en haut, on court un peu sur le plateau, RAS. Puis on bascule dans une descente très technique, où on court peu et glisse beaucoup, avec des mains courantes. Comme on est encore en "paquet", ça bouchonne, et on est parfois complètement à l'arrêt. Je ne m'affole pas, et j'en profite pour souffler un peu.

Au bas de cette descente, premier ravito. Un panneau indique 4,5 km. Je regarde le chrono: 27' environ, bonne moyenne vu le terrain emprunté (une bonne côte et une descente scabreuse). Je ne m'arrête pas au ravito, j'ai mon bidon avec moi.

Hop, on remonte. Je suis dans un groupe dont l'allure me convient, je reste donc à l'abri. Et on arrive comme ça au Km 10, en une heure environ. Je me trouve bien, je pensais que je serais plus à la peine. Et je commence à me dire: tout compte fait, le long, ce n'est pas si dur, à cette allure je devrais arriver au bout sans problème". Pire, je me prends au jeu, et commence à penser classement, alors que je sais pertinemment que la forme n'est pas là! Ah, la griserie de la compétition...

Donc je force un peu l'allure, et commence à courir "en marche forcée", c'est-à-dire légèrement en sur-régime. Dans une descente, je gratte une puis deux personnes, et creuse un écart sur mon groupe d'origine. J'ai quelqu'un à vue, et je fais un peu le forcing pour le rattraper. Ça marche, et une fois sur ses talons, je ne peux m'empêcher de le doubler! Pauvre de toi François, si tu connaissais la suite...

Encore une descente technique, puis on arrive en fond de vallée, sur un piste large et légèrement descendante. Sans effort, le concurrent que j'avais passé peu avant me passe à son tour. J'essaie de m'accrocher, mais je comprends que si je persiste, c'est moi qui vais sauter. Ça y est, le mal est fait, j'ai grillé trop de cartouches... Toujours sur cette même piste où il faut courir vite, je me fait rattraper par le même groupe que je m'étais escrimé à déposer un peu plus tôt. Je prends le wagon, avale mon gel, et me cale derrière; récupérer coûte que coûte.

On finit par attaquer une côte, je suis presque content! Je me sens à nouveau pousser des ailes, et alors que tout le monde marche, j'alterne course et marche, de sorte que je passe en tête de ce groupe, et commence à me détacher. 

Pas de bol (enfin plutôt manque d'attention!), je fais une erreur de parcours, et entraine du monde dans mon sillage. Je m'en rends compte assez vite, disant: "je ne vois plus rien!". Demi tour tout le monde, on retrouve le bon chemin, alors que c'est une meute de gars qui vient de nous passer! Je continue de m'accrocher, car j'y crois encore (l'espoir fait vivre!). 

On arrive à la fameuse igue de Crégols, signe qu'on n'est pas loin du village. Pas le temps d'admirer le paysage, il faut regarder où on met les pieds, on a de grosses marches à descendre. L'année dernière, c'est à cet endroit que j'ai été le plus à l'agonie sur le 14 km, car on était presque arrivé. Voir archives dans la rubrique courses! Superbe descente au passage, de grosse marches au niveau de l'igue, puis une succession de petits virages en monotrace ensuite, très ludique, on retrouve des sensations de VTT!

On arrive sur la route, je sais qu'on est près du village et qu'on achève la première boucle. Je n'arrive plus à suivre le rythme; en fait, dès que c'est roulant, je ne suis plus!

Ravito; je remplis le bidon d'eau sucrée, avale quelques pattes de fruit, et c'est reparti pour une nouvelle boucle. Il reste 12 km (dont la portion la plus dure... et peut-être la plus belle!), on en est à moins d'une heure et demie, je suis donc encore dans le coup, mais plus pour longtemps! 

On commence la seconde boucle par une grimpette bien rude, où on s'aide beaucoup avec les mains, et où, bien sur, il est impossible de courir, hormis peut-être Jornet! En haut, je trouve la force de relancer, et attaque la descente qui suit avec pas mal de conviction. Mais j'en entends un arriver qui a encore plus de conviction, je me retourne et reconnais Fred, il fond sur moi! Il me passe, j'ai juste le temps de lui faire une petite accolade et il a déjà pris quelques mètres. Lui il met en route, moi je m'écroule!

Et c'est là qu'arrive le clou du spectacle: une portion de fou! Dans un décors minéral torturé et boisé, on escalade, on désescalade, on se sert autant des mains que des pieds, on agrippe des mains courantes, on glisse, on passe au bord de cavités, on re-redescend, on regrimpe, on re-regrimpe, et on grimpe encore! Un concurrent qui me talonne me sort: "si on continue comme ça on va finir par trouver la neige!" Un peu d'humour, ça me fait oublier une fraction de secondes que je souffre le martyre; c'est vrai que cette côte est interminable, je ne savais pas qu'il y en avait d'aussi longues sur le causse!

Une fois arrivé en haut, plus de son plus d'image. C'est l'explosion en vol. Plus la force (ou plus l'envie?) de courir. Bref la bérézina. Je continue d'avancer, mais en marchant, pendant que la meute de coureurs me laisse sur place. 

Au bout de quelques minutes, je me décide à recourir, ou plutôt à trottiner! Je finirai donc sur superbe trail en monde rando, impassible devant le monde qui double, et, surtout,  profitant enfin des superbes points de vue offerts. On se console comme on peut! 

Je finis donc "comme un fleur", en ayant un peu récupéré du coup, en 2h53, mais avec, je l'avoue, un goût de revanche dans la bouche! A l'année prochaine, bien préparé, sur le 26 km à nouveau!

09/12/2014

Trail made in Lot

https://www.youtube.com/watch?v=cU05T7PNmko

Petite vidéo pêchée sur le net du trail de l'igue 2011.

Voilà les terrains sur lesquels on court dans le Lot! Beau, sauvage... et dur, j'en ai encore mal aux jambes!