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31/03/2013

Pourquoi tant de course à pied?

Comme vous l' avez peut-être remarqué, cette semaine, je n' ai fait que de la cap. Et il risque d' en être de même pendant pas mal de temps, parce que j' arrête le vélo!

En fait, ça fait un bon moment que ça me trotte dans la tête, mais j' ai toujours écarté l' idée, j' aime tellement rouler... enfin j' arrête oui, mais pas pour toujours. Quelques explications s' imposent.

Comme vous l' avez peut- être remarqué encore une fois, je passe mon temps à courir après le temps qui passe. Boulot prenant, vie de couple, enfant en bas-âge, projets divers... la vie quoi! Outre tout ça, je suis passionné de vélo, VTT surtout, depuis l' adolescence. A l' heure où mes copains étaient branchés mobylettes trafiquées, je rêvais en regardant les premiers vtt aboutis (en acier et tout rigides à l' époque!) dans Vélo Vert (pardon pour la pub!). Depuis et jusqu' à maintenant, j' ai toujours pratiqué, plus ou moins sérieusement, et plus ou moins régulièrement, et j' en garde des souvenirs mémorables, seul ou avec des amis. Entre temps, j' ai également découvert la CAP via le trail, discipline très proche, que ce soit par l' effort ou par l' esprit, du VTT. Depuis quelque années donc, j' essaie, tant bien que mal, de pratiquer les deux, avec toutefois une dominante VTT.

Seulement voilà: comme beaucoup à mon âge, je manque de temps. L' heure est donc venue de faire un choix, et d' arrêter de courir après tous les lièvres. Au niveau des loisirs, il faut "dégresser le mamouth". Deux options s' offrent à moi: pratiquer uniquement le vélo? J' y ai pensé, mais ça ne résoudrait rien en fait: il faudrait que je maintienne un volume important, 8-9h, pour être un temps soit peu performant sur les épreuves que j' affectionne, c' est-à-dire les raids vtt longue distance (+ ou - 80 km). Me concenter sur la CAP? Voilà une bonne piste! Je pense qu' avec un entrainement bien conduit d' environ 6h (peut-être que je me trompe, l' avenir le dira), je peux être "dans le coup" sur des trails de format court, c' est-à-dire entre 20 et 30 km. C' est vers cette solution que je vais me diriger. Le seul hic, c' est le risque de blessures. Il va falloir que je sois à l' écoute des douleurs et des signes avant coureur. En restant sur ces distances "raisonnables", je me préserverai peut-être.

Cependant, je ne fais pas mon deuil du vélo, je compte bien reprendre dans quelques années, deux ans, trois ans, plus, je n' en sais rien. Car je pense que dans quelques années, je travaillerai moins, grâce à un outil de travail modernisé, et peut-être un peu plus d' aide salariée...

Un point important: je me fais à peu près autant plaisir en courant qu' en roulant, et je vais continuer à m' éclater même sans faire de vélo!

Je peaufine mon calendrier 2013, je le poste sans tarder, j' en profiterai pour dévoiler mon "secret de Polichinel" en ce qui concerne la fin de l' année!

30/03/2013

Vendredi 29/03/13 PM, CAP seuil

Bonne sortie profitable hier en fin d' après midi: 49' au seuil, après 23' d'échauffement. 

Visiblement, j' ai bien récupéré de la longue sortie de lundi, plus de douleurs musculaires, bonnes sensations, capacité à relancer pendant le bloc au seuil, envie de "me faire mal".

1h31 à 157 puls/min moy, 176 puls/min max (en descente sur sentier assez technique!).

28/03/2013

Mercredi 26/03/13 PM, CAP seuil

Mercredi aprem, petite sortie en durée, car j' ai encore un peu mal aux jambes de ma longue sortie de lundi. Je tenais cependant à forcer un peu, j' ai opté pour un petit bloc au seuil, la VMA étant trop violente vu mon état de fraicheur...pas frais! J' ai d' ailleurs eu du mal à faire grimper le coeur, j' avais beau accélérer, ça voulait pas monter, malgré l' essoufflement présent! Un des signes qui ne trompent pas quand l' organisme a besoin de récupérer.

La sortie peut se résumer ainsi: un gros quart d' heure d' échauffement, un gros quart d' heure au seuil, essentiellement en côte (15'30"), et un gros quart d' heure de retour au calme, soit un total de 0h48, à 151 puls/min moy, et 175 puls/min max.

Lundi 25/03/13 PM, CAP foncier

Ceux qui suivent un peu ce blog vont se dire: "ça y est, il est frappé, il avait dit qu' après le trail des Césarines il se mettait en mode dominante vtt, qu' est-ce qu' il nous fait"? Je mettrai une note en fin de semaine pour m' expliquer.

Revenons à nos moutons: lundi dernier, grosse sortie foncier à pieds de 3h30, St Michel-Chauffour-Lagleygeole par les chemins, retour par Meyssac-Chauffour, dernière demie heure difficile!

3h30 à 137 puls/min moy et 158 puls/min max.

26/03/2013

Bilan de la semaine

Petite semaine cette fois-ci, c' était prévu de toutes manières. J' aurais aimé caser une petite sortie CAP dimanche, ça n' a pas pu se faire, ce n' est pas très grave.

La semaine prochaine, il devrait en être autrement, avec la reprise d' un certain volume et de l' intensité. Au programme: course à pied et vélo de route, car je n' ai toujours pas récupéré mon vtt, et je pourrai y aller au mieux samedi prochain.

Stats: deux sorties en vélo de route en endurance pour un total de 2h30.

23/03/2013

Samedi 23/03/13 PM, vélo de route endurance

Cette aprem, encore une petite sortie sur route, un peu plus dynamique que la précédente, avec quelques accélérations.

1h00 à 135 puls/min moy et 162 puls/min max.

Bilan de la semaine précédente

Je rectifie un petit oubli, je n' ai pas récapitulé la semaine de la course:

Volume: 7h30, dont 3h32 en VTT; 16' en VMA; course effectuée à 168 puls/min moy (!) et 178 puls/min max. Super entrainement! A ne pas renouveler toutes les semaines, sous peine de grosse fatigue.

 

Jeudi 21/03/13 PM, vélo de route endurance

Mon VTT étant immobilisé, c' est en vélo de route que je suis allé rouler.

Pas d' intensité au programme cette semaine, de la récup active. 

Un peu de force douce en danseuse en côte, voilà tout.

Douceur (environ 17°C), ça fait du bien!

Durée de la sortie:1h30 à130 puls/min moy et 155 puls/min max.

22/03/2013

Résultats des courses

Voici les résultats complets du trail des Césarines:

http://adcphs46.perso.sfr.fr/php/resultats/cesarines/2013...

21/03/2013

Trail des Césarines, je croyais être moins bien!

Dimanche dernier donc, c' était ma première course de l' année, après le trail de l' acqueduc annulé fin janvier.

Petit retour:

En janvier, j' ai eu une bonne bronchite, sans doute accentuée par mon obstination à vouloir continuer à m' entrainer pour préparer le trail de l' acqueduc. Cela m' a valu une déchirure musculaire intercostale, à force de tousser, et donc une coupure quand même! Cela devrait me servir de leçon un petit moment.

En février, comme chaque année, les chèvres ont fait leurs petits (la plupart du temps deux par mère), j' ai donc eu à faire face à de bons pics de boulot, des moments de fatigue... L' entrainement s' en est forcément ressenti, il y a eu des entorces et des trous dans mon programme!

A la fin de la semaine "neuf", semaine ou je n' ai pas fait une seule séance de sport, je me suis posé la question de faire ou d' annuler le trail des Césarines. J' ai fini par me dire: "bah, au diable la performance,  tu peux y aller sans être en cannes! Dimanche matin, j' étais donc sur la line de départ à St Céré, en compagnie d' environ 130 autres gusses prêts à en découdre sur deux parcours différents: 13 et 23km.P3171461.JPG                

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ça s' active à l' échauffement!

Une fois garé, je vais m' inscrire, salue des membres de St Céré Atlhétisme, club organisateur, bois un café en leur compagnie, rencontre Christophe, le papa de la meilleure amie de mon fils, qui court sur le 23 lui aussi, puis parts me mettre en tenue. Un gros quard d' heure d' échauffement (tranquille, sans accélérer) plus tard, me voilà à côté de Christoplhe sur la ligne. 9h30, c' est parti, le départ set donné! 

Une centaine de métres de plat, puis ça grimpe. Je ne veux pas taper dedans, je me cale "dans la roue" de Christophe, et quand je regarde le cardio, je suis déjà à plus de 170. Rien de grave, tout est normal, c' est le départ et on est sur une course! Gros raidillon où tout le monde marche, je laisse partir un peu Christophe, qui m' a l' air bien; on bascule dans une descente qui nous ramène vers St Céré, ça glisse mais c' est praticable, je "recolle" et prends le relais, sans mot dire, on entame une course d' équipe, il faut dire que son rythme me convient bien. 

Puis on attaque la grosse difficulté du jour: la côte qui va nous amener au mont St Joseph. Tout d' abord, on passe par les Césarines, empruntant de petits sentiers techniques à flan de falaise, ou il faut faire attention ou on met les pieds, les dalles calcaires sont rendues glissantes par la pluie fine qui tombe en continu! C' est à ce moment-là que Christophe me lache un "C' est beau en bas", alors que je moi je suis en train de me concentrer sur ma trajectoire!

Premier ravito, Hervé, bénévole de l' organisation, me demande comment ça va, "Pour l' instant oui", en même temps, il vaut mieux pour moi, ce n' est que le début! On grimpe, on grimpe, la géologie a changé, on est dans le Ségalat, on continue à se relayer avec Christophe. Un peu de plat puis légère descente, on relance un peu, on grappille une place par ci une place par là, puis "coup de cul" sur chemin pentu en lacets, qui nous hisse au Mont St Joseph, point haut surplombant toute la vallée, on voit les tours St Laurent en tout petit! Ravito, arrêt éclair, je demande à Christophe si ça va, je comprend dans son "ça va" rapide que ça commence à moins bien aller, de mon côté je suis surpris d' avoir si peu mal aux jambes, comme si j' étais bridé (effet désentrainement?). On bascule, on est dans un groupe de cinq environ, je trouve que ça va vite; on se demande s' il y a encore une autre bosse, on est à 1h15 de course, dans le doute je ne "lache" pas tout. on descend toujours, et stop! Je vois Christophe obliquer à droite dans le talut, ça glisse, on met un peu les mains, et c' est parti pour la dernière difficulté! Là, je commence à avoir les cuisses qui brûlent et le coeur qui tape, je commençais à m' inquiéter! Christophe, toujours fringant, emmène le groupe, je suis en serrant les dents en deuxième position. Le chemin se fait très gras, on ne peut plus courir partout car on patine, on va plus vite en marchant et en choisissant bien ses appuis. Le petit groupe éclate, deux ou trois compères nous faussent compagnie, je ne cherche pas à m' accrocher car je sens que je risque d' exploser. Sans que je m' en rende vraiment compte, Christophe décroche. On arrive en haut dans le brouillard complet (celle-là, elle a fait mal!), dernier ravito, j' engloutis un verre d' eau et fini mon gel entamé un peu plus tôt, remets l' emballage vide dans la poche arrière de mon mailot de vélo (au lieu de le mettre dans la poubelle du ravito, manque de lucidité!), puis entame avec un courage retrouvé la dernière (celle-là c' est la bonne!) descente. 

Plus de Christophe, j' espère pour lui qu' il n' est pas trop mal. La descente est rapide, ludique, avec des virages relevés, on peut les prendre sans ralentir, je retrouve des sensations de VTT! Je trouve Patrick, un traileur qui aligne les trails longue distance comme on enfile des perles, en train de prendre des clichés, qui me lance: "Vas-y François, tu peux envoyer, il y en a pas loin!" Et à cet instant, je me dis: "Mais je suis entrain d' envoyer!" Malgré la fatigue, je me fais bien plaisir dans cette dernière portion, double un dernier concurant, et paf, une petite bosse! J' ai envie de marcher, mais je me force à courir, sachant le concurrent que j' ai doublé sur mes talons. Qu' on se sent seul dans ces moments! Descente, j' accélère, je vois l' arche d' arrivée, 2h14, douzième (sur 51 arrivants pour le 23 km), à environ 10' du premier. Christophe arrive un peu après, seizième, en hypoglicémie mais content, il y a de quoi, lui qui d' ordinaire fait des distances plus courtes! Christophe, si tu t' entraines un peu plus, tu vas tous nous enrhûmer!

En fin de compte, malgré mon entrainement à trous de ces derniers temps, sans être en grande forme, je ne suis pas si mal que ça! En plus, j' ai réussi à me faire plaisir, sans être à l' agonie à la fin! 

Au final, ce trail fut vraiment sympa, varié, pas extrême, mais rendu physique par le sol gras. J' ai bien envie d' y revenir l' année prochaine, un peu mieux préparé, bien que ce ne soit pas évident à cette période!

Au moment de me changer pour rentrer à la maison, je me suis rendu compte que j' avais perdu l' emballage de mon gel, il a du tomber de ma poche dans la descente. Je m' en veux, d' autant plus que je suis le premier à faire la morale à ceux qui balancent leurs papiers par terre! MEA CULPA.P3171463.JPG

                   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et dire qu' elles étaient presque neuves...