visites par jour

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/01/2016

On reprend les bonnes habitudes

Bon, ça y est, le décalage horaire est digéré, Paul a fait sa rentrée, j'ai retrouvé mes chères biquettes, nous voilà de nouveau lotois!

Et en même temps, j'ai repris une dose d'activité physique que l'on peut qualifier d'entrainement. J'ai vraiment "repris" la semaine dernière, du 11 au 17 janvier (semaine 02 donc), avec beaucoup de course à pied pour moi, et rien d'autre: 5 sorties d'une durée entre 1h20 et 1h30, pour un volume total de 7h01 de foncier. Pas mal, et avec aucune douleur au genou droit, inespéré!

Cette semaine marque le début d'un cycle foncier (en fait, pendant la semaine 01, à cheval entre nos vacances et notre retour, j'ai fait 7h12 d'endurance "basse", alternant marche et footings; ben oui j'ai quand même profité de la neige!) qui devrait se terminer début février, avant de recommencer m'"arracher", en vue de ma première course 2016: le trail des Césarines à St Céré, le 13/03, version court (12,8km). Sous réserve de grosse charge de travail bien entendu, car le mois de février va être "chaud" en raison des mises bas. Enfin, je compte m'entraîner en vue de commencer à être "pas mal" pour cette date.

Voilà voilà, c'est reparti pour un tour, l'esprit plus léger qu'en 2015!

21/03/2013

Trail des Césarines, je croyais être moins bien!

Dimanche dernier donc, c' était ma première course de l' année, après le trail de l' acqueduc annulé fin janvier.

Petit retour:

En janvier, j' ai eu une bonne bronchite, sans doute accentuée par mon obstination à vouloir continuer à m' entrainer pour préparer le trail de l' acqueduc. Cela m' a valu une déchirure musculaire intercostale, à force de tousser, et donc une coupure quand même! Cela devrait me servir de leçon un petit moment.

En février, comme chaque année, les chèvres ont fait leurs petits (la plupart du temps deux par mère), j' ai donc eu à faire face à de bons pics de boulot, des moments de fatigue... L' entrainement s' en est forcément ressenti, il y a eu des entorces et des trous dans mon programme!

A la fin de la semaine "neuf", semaine ou je n' ai pas fait une seule séance de sport, je me suis posé la question de faire ou d' annuler le trail des Césarines. J' ai fini par me dire: "bah, au diable la performance,  tu peux y aller sans être en cannes! Dimanche matin, j' étais donc sur la line de départ à St Céré, en compagnie d' environ 130 autres gusses prêts à en découdre sur deux parcours différents: 13 et 23km.P3171461.JPG                

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ça s' active à l' échauffement!

Une fois garé, je vais m' inscrire, salue des membres de St Céré Atlhétisme, club organisateur, bois un café en leur compagnie, rencontre Christophe, le papa de la meilleure amie de mon fils, qui court sur le 23 lui aussi, puis parts me mettre en tenue. Un gros quard d' heure d' échauffement (tranquille, sans accélérer) plus tard, me voilà à côté de Christoplhe sur la ligne. 9h30, c' est parti, le départ set donné! 

Une centaine de métres de plat, puis ça grimpe. Je ne veux pas taper dedans, je me cale "dans la roue" de Christophe, et quand je regarde le cardio, je suis déjà à plus de 170. Rien de grave, tout est normal, c' est le départ et on est sur une course! Gros raidillon où tout le monde marche, je laisse partir un peu Christophe, qui m' a l' air bien; on bascule dans une descente qui nous ramène vers St Céré, ça glisse mais c' est praticable, je "recolle" et prends le relais, sans mot dire, on entame une course d' équipe, il faut dire que son rythme me convient bien. 

Puis on attaque la grosse difficulté du jour: la côte qui va nous amener au mont St Joseph. Tout d' abord, on passe par les Césarines, empruntant de petits sentiers techniques à flan de falaise, ou il faut faire attention ou on met les pieds, les dalles calcaires sont rendues glissantes par la pluie fine qui tombe en continu! C' est à ce moment-là que Christophe me lache un "C' est beau en bas", alors que je moi je suis en train de me concentrer sur ma trajectoire!

Premier ravito, Hervé, bénévole de l' organisation, me demande comment ça va, "Pour l' instant oui", en même temps, il vaut mieux pour moi, ce n' est que le début! On grimpe, on grimpe, la géologie a changé, on est dans le Ségalat, on continue à se relayer avec Christophe. Un peu de plat puis légère descente, on relance un peu, on grappille une place par ci une place par là, puis "coup de cul" sur chemin pentu en lacets, qui nous hisse au Mont St Joseph, point haut surplombant toute la vallée, on voit les tours St Laurent en tout petit! Ravito, arrêt éclair, je demande à Christophe si ça va, je comprend dans son "ça va" rapide que ça commence à moins bien aller, de mon côté je suis surpris d' avoir si peu mal aux jambes, comme si j' étais bridé (effet désentrainement?). On bascule, on est dans un groupe de cinq environ, je trouve que ça va vite; on se demande s' il y a encore une autre bosse, on est à 1h15 de course, dans le doute je ne "lache" pas tout. on descend toujours, et stop! Je vois Christophe obliquer à droite dans le talut, ça glisse, on met un peu les mains, et c' est parti pour la dernière difficulté! Là, je commence à avoir les cuisses qui brûlent et le coeur qui tape, je commençais à m' inquiéter! Christophe, toujours fringant, emmène le groupe, je suis en serrant les dents en deuxième position. Le chemin se fait très gras, on ne peut plus courir partout car on patine, on va plus vite en marchant et en choisissant bien ses appuis. Le petit groupe éclate, deux ou trois compères nous faussent compagnie, je ne cherche pas à m' accrocher car je sens que je risque d' exploser. Sans que je m' en rende vraiment compte, Christophe décroche. On arrive en haut dans le brouillard complet (celle-là, elle a fait mal!), dernier ravito, j' engloutis un verre d' eau et fini mon gel entamé un peu plus tôt, remets l' emballage vide dans la poche arrière de mon mailot de vélo (au lieu de le mettre dans la poubelle du ravito, manque de lucidité!), puis entame avec un courage retrouvé la dernière (celle-là c' est la bonne!) descente. 

Plus de Christophe, j' espère pour lui qu' il n' est pas trop mal. La descente est rapide, ludique, avec des virages relevés, on peut les prendre sans ralentir, je retrouve des sensations de VTT! Je trouve Patrick, un traileur qui aligne les trails longue distance comme on enfile des perles, en train de prendre des clichés, qui me lance: "Vas-y François, tu peux envoyer, il y en a pas loin!" Et à cet instant, je me dis: "Mais je suis entrain d' envoyer!" Malgré la fatigue, je me fais bien plaisir dans cette dernière portion, double un dernier concurant, et paf, une petite bosse! J' ai envie de marcher, mais je me force à courir, sachant le concurrent que j' ai doublé sur mes talons. Qu' on se sent seul dans ces moments! Descente, j' accélère, je vois l' arche d' arrivée, 2h14, douzième (sur 51 arrivants pour le 23 km), à environ 10' du premier. Christophe arrive un peu après, seizième, en hypoglicémie mais content, il y a de quoi, lui qui d' ordinaire fait des distances plus courtes! Christophe, si tu t' entraines un peu plus, tu vas tous nous enrhûmer!

En fin de compte, malgré mon entrainement à trous de ces derniers temps, sans être en grande forme, je ne suis pas si mal que ça! En plus, j' ai réussi à me faire plaisir, sans être à l' agonie à la fin! 

Au final, ce trail fut vraiment sympa, varié, pas extrême, mais rendu physique par le sol gras. J' ai bien envie d' y revenir l' année prochaine, un peu mieux préparé, bien que ce ne soit pas évident à cette période!

Au moment de me changer pour rentrer à la maison, je me suis rendu compte que j' avais perdu l' emballage de mon gel, il a du tomber de ma poche dans la descente. Je m' en veux, d' autant plus que je suis le premier à faire la morale à ceux qui balancent leurs papiers par terre! MEA CULPA.P3171463.JPG

                   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et dire qu' elles étaient presque neuves... 

16/03/2013

Jeudi 14/03/13 PM, CAP VMA

Pour mon dernier entrainement avant le trail des Césarines, je voulais faire "du dur", n' ayant que peu forcé ces derniers temps. 

Echauffement de 20', suivi d' une accélération d' environ 40'' sur un gros raidar qui mène au "sommet" du Puy de Toul, je monte à 175 puls/min.

Descente, puis 1' en 10-10 (trois petits sprints de 10" suivis de 10" en récup active), je monte à 170 puls.

Je suis chaud (bouillant!), on peut passer aux choses sérieuses: 16' en 1'-1' (soit huit sprints d' une minute entrecoupés d' une minute de récup active), sur le plat pour quatre séries, et en côte pour les quatre dernières. Puls/min max: 182. Mort à la fin! Je n' avais pas fait de "frac" depuis un petit moment, j' avais oublié à quel point c' est dur! Soit dit en passant, il faudrait peut-être que tous ceux qui font ce genre d' exercices entament une thérapie pour savoir pourquoi on s' inflige de telles souffrances volontairement! En y réfléchisant un petit peu, outre la volonté évidente de progresser, il y a sans doute la satisfaction de passer au dessus de la douleur, le plaisir dans la difficulté! En réfléchissant encore un petit peu plus, on se rend compte que cela va à l' encontre de ce que prône notre société (décadante?) de consommation: plaisir immédiat, facile, réussite sans effort... et frustration constante car on veut toujours ce qu' on a pas! C' est d' ailleurs sur ce principe que la société de consommation repose, car si on arrête d' avoir des besoins futiles sans cesse renouvelés, le système s' écroule. Et oui, croissance, toujours croissance... Jusqu' ou cela ira-t-il?

Bref, les chiffres du jour: 1h29 à 152 puls/min et 182 puls/min max.

Demain, trail des Césarines, avec pour but: se faire plaisir dans la difficulté et dans un bel environnement!