31/12/2013
15 km de Naussanes, une petite dernière, pour la route...
Pour la dernière course de l' année 2013, je me suis fait une course sur route. Ce n' est pas franchement dans mes habitudes, et je ne m' entraine pas du tout dans cette optique, mais cette course est dans la logique de la précédente, le trail de l' igue: améliorer ma vitesse de base, qui est un peu pourrie je l' avoue, pour progresser sur des épreuves plus longues par la suite, que ce soit en vtt ou en trail. En plus, j' y trouve du plaisir, alors pourquoi m' en priver?
La route est longue de chez moi pour aller jusqu' à Naussanes, alors je suis parti assez tôt, pour pouvoir prendre mon temps, profiter du paysage, bref me balader avant de faire la course! C' est fou le nombre de châteaux que l' on rencontre dans le département de la Dordogne; tantôt imposants (médiévaux), tantôt charmants (plus typés renaissance), on fait un vrai voyage dans le passé!
Arrivé vers 14h00 pour un départ à 15h00, je ne suis pas aux pièces: je m' inscris tranquillement, je m' habille tranquillement, et je pars m' échauffer, tranquillement aussi: 26' en endurance basse au début, j' accélère progressivement, puis me fais 1'40" en 10"-10", avant de revenir au calme et à la voiture, pour me changer, car j' avais prévu un haut chaud, mais en fait la température est douce ("proximité" de l' océan?), et je crève de chaleur! Heureusement, j' avais prévu le coup, je troque mon maillot à manches longues épais contre un t-shirt de cap, et des manchettes, le vent est quand même présent.
Direction la ligne de départ, 15h00, la meute est lachée. On fait le tour du village, puis on s' élance sur une première boucle de 5km, car on est partis en même temps que les concurrents du 5. Le peloton commence à s' étirer, les places commencent à se dessiner, et je me sens plutôt bien, en tous cas pas en sur-régime, je n' ai pas envie d' exploser sur la fin. Je fais les premiers km en compagnie de la première féminine, avant de trouver mon rythme à moi; je la lache juste avant la première boucle. Fin de la course pour certains, premier tiers pour les autres. Je regarde le chrono: je suis à presque 22', si je veux améliorer mon temps de l' année dernière (1h06), il faut que je me botte le cul! Je chope un verre d' eau au ravito dont j' avale environ la moitié (pas facile de boire au verre en courant!), et me remotive. Descente, puis côte: là je me sens bien, alors j' appuie. Je laisse le cardio monter à 180 bpm, et remonte un peu de monde, des gens que j' avais laissé partir au début, certains à la peine. On arrive sur le plateau, je visse, je continue à doubler, je me demande si je n' en fais pas un peu trop, si je vais tenir jusqu' à la fin comme ça, mai au diable les calculs.
Km 10: 41'40", l' accélération est nette, d' autant plus que le parcours s' est durci un peu! Second ravito, j' essaie d' avaler un peu plus d' eau du verre qu' on nous tend, sans succès. Mainteneant, il s' agit de ne pas s' écrouler, car je ne double plus, et me fais même reprendre par un concurrent que j' avais doublé. Il se sert de moi (c' est de bonne guerre), reste dans mon sillage, avant de me déposer gentiment sans que je puisse m' accrocher... ça descend, j' essaie de me détendre pour ne pas lutter contre l' attraction terrestre qui nous tire vers le bas, ça remonte, bien sur, et là ça commence à être dur, la fatigue est là, les jambes se raidissent un peu...
Km 13, je ne lache rien, allez c' est bientôt fini, je ne regarde ni le cardio ni le chrono...
Km 14, le plus dur est fait, dernière côte; j' entends un souffle derrière moi, un gars me passe. Je m' accroche, mais il a l' air facile, alors que moi non! Il prends quelques mètres, je n' ai pas le courage de me bagarer, je sais que je vais faire un temps "sympa", et ça me suffit...
Km 15, on franchit l' arrivée, accolade, poignée de main et échange de sourire avec celui qui vient de me doubler, 1h01'23" pour moi, 23ième, j' améliore mon temps de l' année dernière de 5'(parcours identique), pas mal! J' ai couru le dernier tiers plus vite que le deuxième, lui même couru plus vite que le premier, un bon petit negative split quoi! A noter, 15 gars en dessous d' une heure, sur parcours valloné, ça envoie bien devant!
Au pays des routiers avec des chaussures de trail, pas l' idéal, mais ça marche quand même...
15:50 Publié dans mes cOurses | Tags : course sur route | Lien permanent | Commentaires (0)
Résultats des courses
Voici les résultats complets de la corrida de Naussanes, 5 et 15 km (cliquer sur "le reste des résultats").
http://www.wanarun.net/blog/resultats-corrida-de-fin-d-an...
14:44 Publié dans mes cOurses | Lien permanent | Commentaires (0)
12/12/2013
Résultats des courses
Voici les résultats du Trail de l' Igue, 14 et 26 km.
http://www.runningtrail.fr/resultats/trail-de-l-igue-1213...
09:19 Publié dans mes cOurses | Lien permanent | Commentaires (0)
11/12/2013
Petit CR pour petite course: le trail de l' Igue version petit parcours
Que c' est dur le court!
Cela faisait presque un an, depuis le 15 km de Naussanes en fait (que j' ai prévu de refaire cette année, le 29/12), que je n' avais pas participé à une course de ce format, et je dois dire que j' ai souffert, même si au final et avec un tout petit peu de recul, le plaisir l' emporte largement. Voici un petit résumé.
Nous sommes partis à trois de Vayrac: Christophe, avec qui j' ai déjà couru le trail des Césarines (voir CR dans la rubrique course!), Eric, un copain de Christophe, et moi, par une température de -3°C et un grand soleil. Beau temps pour courir!
Arrivés vers 10 H00, on s' inscrit, on s' échauffe, et nous en profitons avec Christophe pour aller reconnaître l' arrivée, en sens inverse bien sur. Nous remontons jusqu' à la fameuse igue, superbe gouffre, typique des causses calcaires, que le parcours contourne; l' occasion pour nous d' admirer cet endroit magnifique, mais aussi d' emprunter la descente finale, pas évidente à négocier pour la première partie, car jonchée de grosses marches rendues glissantes par la gelée blanche. Pour moi, l' échauffement durera 24'.
11h00, c' est le départ; nous tournons quelques centaines de mètres sur une presqu' île au bord du Lot, puis première (et peut-être la plus grosse) difficulté du jour, une grosse côte raide en lacets, parcemée de bonnes marches, où l' on court (un peu) et marche (beaucoup). Je colle Christophe qui me sert de lièvre, double quand il double, j' ai le souffle court, mais tout le monde autour de nous souffle aussi, tout est normal donc. Un peu de plat, je prends un relais, puis nous abordons une descente "droit dans la pente", dans les gravats; ça file, je ne me pose pas de questions, j' emboîte le pas à celui qui me précède, et j' essaie de rester debout. Avec difficulté d' ailleurs, puique je vais au tapis une fois, mais "rebondis" aussitôt, et me retrouve sur mes pattes aussi vite que je suis tombé, je ne sais pas trop comment en fait. Christophe l' expliquerait sans doute mieux, il était juste derrière! Par curiosité, je regarde le cardio arrivé en bas, il indique 175 bpm, zéro récup!
Hop, on regrimpe, petite foulée et toujours souffle court pour moi, je souffre, et je ne me sens pas au mieux, j' ai le bide un peu en vrac à cause de la violence de l' effort, l' idée d' abandonner me traverse même l' esprit "pour arrêter de souffrir". Enfin me traverse seulement, j' en ai vu d' autres! Premier ravito, je suis toujours avec Christophe, il s' arrête, moi non, je suis incapable d' avaler quoi que ce soit. Je me dis qu' il recollera, lui le "spécialiste" de l' effort court.
On enchaîne les côtes et les descentes, tantôt sur chemin large, souvent à flanc de côteau, jusqu' au second ravito, en fond de combe. Je m' arrête, bois un verre d' eau (glacée!), prends une patte de fruit, puis repars en compagnie de Christophe qui en a profité pour me rejoindre. Cette patte de fruit, je mettrai toute la côte d' après à l' avaler, ça ne veut toujours pas passer!
Les minutes passent, on nous annonce à 2km de l' arrivée, et à ce moment précis, j' avoue que je ne savoure pas l' instant présent: mes jambes m' abandonnent, j' ai le ventre en travers, bref je commence à être mal. En haut de la dernière côte (on est toujours un groupe de 5-6), Christophe se met à parler, à plaisanter même! Là il m' étonne vraiment, et pour moi c' est un peu le coup de grâce! ça y est, je reconnais la fin du parcours, on arrive à l' igue et à la descente finale. Je négocie la partie la plus technique comme je peux et manque d' aller au tas une deuxième fois, pendant que mon Christophe s' envole. On arrive sur le goudron, puis dans le village, je suis à la queue du petit peloton que l' on avait formé, on franchit la ligne, je peux enfin couper mon effort! Je félicite mon camarade, 19ème, perso je fais 24 ième, alors qu' il doit y avoir 30" d' écart entre nous deux! On se réchauffe avec une bonne soupe chaude (ils savent recevoir à Crégols!), et on rentre en petit footing à la voiture pour mettre des vêtements secs!
Christophe et moi mettons 1h14 (mes stats: 174 bpm moy et 182 bpm max: excellent entrainement), et Eric arrive en 1h26. Super matinée, à l' année prochaine Crégols!
A noter, le premier est un petit jeune, un cadet, qui finit en 1h01 et met 4' au deuxième, de la graine de champion!
Nb: je mets les résultats en lien sans tarder, mais là il est tard, en plus je reviens de l' escalade, alors bonne nuit.
00:37 Publié dans mes cOurses | Lien permanent | Commentaires (0)
08/10/2013
Rando Silex, deuxième partie
J' en étais donc au moment où ça bouchonnait. Après l' arrêt forcé, on a continué, combien de temps, je n' en sais rien, en tous cas ça m' a paru bien long, toujours sur monotrace, marchant et roulant un peu parfois. On a fini par arriver sur un chemin large, j' ai pu mettre la poignée en coin.
Puis arrive la bifurcation entre les deux parcours, on y voit un peu plus clair! C' est d' ailleurs à ce moment précis que je retrouve mon compagnon au Kona,au bord du chemin, assailli par les crampes...ça me fait penser à moi à la Granit Montana! On attaque une longue côte bien défoncée, je prends l' option de faire tout sur le vélo, pour l' économie ce n' est pas ça, j' ai quelqu' un à vue devant moi qui marche, et bien je ne le rejoindrai pas, et lui arrive en haut certainement plus frais que moi! Pas grave, j' y aurai au moins mis la manière...
Je finis par me retrouver avec trois autres vététistes, on s' entend assez bien pour rouler; arrive une section plate, mais pleine de trous, ça rend rien du tout et c' est tout sauf marrant(!) en bord de rivière. Un d' eux se met à vraiment appuyer fort sur les pédales, je m' accroche, il veut visiblement nous fausser compagnie, car il n' arrête pas de se retourner. Personnellement, j' ai les yeux fixés sur sa roue, j' essaye de me convaincre que je n' ai pas mal, vivement que ça s' arrête! Je m' apercevrai un peu plus tard que les deux autres gars ont décroché, j' aurais peut-être dû en faire autant, car j'y ai vraiment laissé du jus...
Dernier ravito, on ne s' arrête pas, trop contents de dépasser cette horde de vététistes, au moins ceux-là ne nous bloqueront pas! Il reste une dizaine de bornes, on attaque la dernière bosse, on est de nouveau à trois (un des deux "attardés" est revenu, en fait c' est lui qui l' a joué fine), et là je sens que je suis émoussé... Je je vérifirai très vite, je n' arrive plus à suivre le rythme de mes deux compères, maintenant c' est moi l' attardé!
Dans la (très jolie) dernière descente, puis quasiment jusqu' à l' arrivée, je me retrouve à nouveau coincé par une multitude de vététistes (ils ont bien raison de prendre leur temps, chacun trouve son plaisir où il l' entend!), c' est juste dommage pour moi...
Mes impressions: je me suis trouvé en très bonne forme, les sensations on été super jusqu' à la fin, même si j' ai un peu coincé dans la dernère côte, ça fait plaisir! Mince, ma saison vtt est terminée! Ce n' est pas grave, puisque je vais enchaîner avec une petite saison course à pied!
Les stats de la course (ou de la rando, c' est comme vous voulez!):3h50, 157 bpm moy, 178 bpm max.
Pour ce qui est du temps, sans avoir été retardé, je pense honnêtement que j' aurais pu viser 3h30.
23:51 Publié dans mes cOurses | Lien permanent | Commentaires (0)
07/10/2013
Rando Silex, ou le "cul entre deux chaises"
Je vous explique tout de suite le pourquoi de ce titre un peu bizarre: en veneant à la rando silex, je venais, comme il y a deux ans, m' aligner sur une course. Quand je suis allé retirer mon dossard, hier matin, j' ai été surpris qu' on me remette une puce de chronométrage à attacher à la cheville, mais qu' on ne me demande pas de certificat médical, étant donné que je n' ai plus de licence vtt. J' ai eu la réponse à l' arrivée, quand je suis allé consulter le tableau d' affichage des résultats: il n' y avait pas de classement, les noms des arrivants apparaissaient plus ou moins selon le temps effectué (encore que!), toute épreuve confondue, 60 et 40 km! On peut donc dire que la rando silex n' est pas tout à fait une rando, mais plus une course, contrairement à il y a deux ans!
Ambiguité de positionnement, après tout ce n' est pas une catastrophe. Je suis au chapitre des reproches, alors je continue (après, les compliments viendront!), car à mon sens il y a plus embêtant: à deux reprises, et sur des portions très longues et en majorité sur du monotrace, il y a eu des sections communes entre le 60 et le 40 km, avec des ravitos communs, ce qui peut tout-à-fait se comprendre, vu la difficulté d' organiser de telles épreuves. Le seul problème, en raison du grand nombre de participants, il y a eu des bouchons de malade, ceux qui, comme moi, voulaient rouler, étaient complètement bloqués par la masse de randonneurs. Ils nous ont génés, et on les a génés, car on essayait des dépassements scabreux, à coup de "je passe à gauche", "je passe à droite", se frayant un chemin dans des zones ou il y la place pour un seul vélo... Et quand je dis bouchons, c' est vraiment le mot: imaginez des dizaines de gus en file indienne, un s' arrête pour une raison x, tout le monde descend de vélo! Je n' ai pas assisté à des pétages de plomb, mais il y en a qui ont dû bouillir, et se dire la même chose que moi: "je n' y reviendrai pas!" Je trouve que c' est dommage, il y a tellement peu de courses vtt en une seule boucle, celle-ci avait vraiment sa place, d' autant plus que le parcours (j' arrive au chapitre des compliments!), était très sympa: roulant sur le premier tiers, et puis ensuite, du vrai vtt: physique, et technique, autant en côte qu' en descente.
Bon, j' en viens à mon CR:
Une marque de fabrique de la Rando Silex: le départ est donné façon 24h du Mans, les vélos sont posés sur les deux bords de l' aire de départ, les pilotes sont au milieu, et après le coup de pistolet, on court attraper nos montures. On ne donne pas le coup de kick, mais presque! Arrivé juste quelques minutes avant le départ, je me retrouve dans les dernières positions (il paraît qu' on est 300 sur le 60 km), ce n' est pas très grave, le chemin des premiers km étant large, je remonte vite aux avants-postes.
Comme je disais plus haut, la première heure, je l' ai faite le nez dans le guidon, remontant les groupes. Arrêt éclair au premier ravito, le temps de mettre un morceau de banane dans la poche du maillot, et je repars.
peu plus loin, je prends une petite gamelle, en voulant faire l' intérieur à un concurrent en descente dans une épingle, ma roue avant glisse sur une racine mouillée, et je me retrouve à terre en moins de temps qu' il ne faut pour l' écrire. Ma fesse droite s' en souvient encore, j' ai une petite brûlure; désolé, je n' ai pas de photo à l' appui!
Ensuite, à mon grand bonheur, ça se est corse. On attaque des montées qui passent limite sur le vélo, rendue plus difficiles encore par le terrain gras, et des descents bien sympas, sur un sol calcaire, tout-à-fait du même genre que celui que l' on rencontre sur nos causses du Quercy. a ce moment-là, je roule depuis un petit moment avec un grand gaillard avec un Kona 29 pouces, et un peu plus loin, dans une autre côte raide et trop boueuse pour la passer entièrement à vélo, on revient sur un groupe plus important; on est une petite dizaine pendant quelques minutes, puis ça éclate, c' est très dur de rouler ensemble à vtt, même quand les différences de niveau sont minimes, les écarts se creusent. Un spectateur sur le bord du chemin nous renseigne, on est à 10' du premier, et à presque 2h00 de course. J' entends: "on peut encore le rattraper!". Perso, je pense qu' il va continuer à accentuer son avance; je pense aussi qu' il ne doit pas y avoir beaucoup de coureurs entre lui et nous.
Deuxième ravito, celui-ci tombe très bien, je commence à avoir la dalle. Je me fraye un chemin parmi la multitude de vététistes (on est avec les 40, il y a trois vagues en tout), hallucinant. Je remplis le bidon, prend une tranche de pain avec du jambon, ça fait un bien fou. Je repars sans perdre de temps, j' ai perdu mes compagnons, et peu apès, gros bouchon, je reste arrêté au moins 5', en fait il y avait un petit pont à traverser.
Fin du premier épisode, j' enregistre, je vais chercher mon petit Paul à l' école!
16:40 Publié dans mes cOurses | Lien permanent | Commentaires (1)
05/08/2013
Résultats des courses
Voici ce que j' ai trouvé sur la toile, des résultats partiels, ou alors les organisateurs ont arrêté de classer à partir d' une certaine barrière horaire, ou alors presque tout le monde a fait le 25 KM!
11:47 Publié dans mes cOurses | Lien permanent | Commentaires (0)
Dimanche 28/07/13 AM, Roc des Colombes, suite et fin!
Pardon pour hier, j' ai interrompu ma note, car nous sommes allés nous baigner; je pensais reprendre dans la soirée, mais des copains sont venus prendre un verre, puis on a mangé, puis j' ai couché Paul, puis je me suis couché! Allez, j' arrête de raconter ma vie, reprenons le cours de la course.
Je disais donc: ça glisse, j' aborde la descente prudemment, moi qui ne suis pas très à l' aise quand c' est gras. On m' a d' ailleurs rapporté qu' il y avait eu quelques gamelles, dont un qui en a pris une belle, plus de peur que de mal, enfin il s' est visiblement fait bien peur, car il n' est pas reparti!
S' en suit une côte bien raide, on est toujours le même "gruppetto", un des trois s' extirpe lentement, on n' est plus que deux. Au milieu de la côte, c' est à mon tour de prendre la poudre d' escampette, à partir de ce moment je resterai seul le restant de la course, je ne rejoindrai personne, ni ne serait rejoint, sur cette succession de côtes et descentes plus ou moins raides. Pas super pour la motivation...
Je finis 7 ième, en 2h36, le premier met 2h05, je ne sais pas si je dois être content ou pas de cette "prestation", tant mes sensations ont été mitigées: j' ai l' impression que je me suis mis à bloc au moment du départ, et qu' après, j' ai eu du mal à me faire violence, mon esprit a vagabondé par moments, mon cardio en témoigne, 154 bpm moy, c' est assez peu pour une course "courte". Par contre, ce même cardio indique une grosse pointe: 203 bpm max, c' est énorme pour moi, ça n' a pu arriver qu' au départ, pourtant je n' a eu l' impression à aucun moment de me mettre complètement dans le rouge, c' est bizarre... soit mon cardio a bugué, soit, dans le feu de l' action et sans vraiment m' en rendre compte, j' en ai mis un coup!
Avec un peu de recul, j' ai envie d' expliquer ce flottement en course par deux raisons:
-Avant la course, j' ai changé mes plateaux 22-36, pour des 24-38, j' ai monté les côtes raides plus en force que d' habitude, mes jambes ont plus forcé, et mon coeur moins. D' où les puls un peu basses;
-Je pense qu' au moment du départ, j' étais dans un état de fatigue latante, car j' étais un peu en dette de sommeil, à vouloir "assurer" sur tous les fronts, boulot, famille, sport, on s' épuise... Il m' aura donc sans doute manqué un peu de fraîcheur pour pouvoir faire mieux, car je pense que j' étais en cannes. Un autre signe, j' étais dans un état de lucidité très... lucide à l' arrivée, plutôt rare!
Enfin, tout ceci a peu d' importance, je me suis bien amusé quand même, et c' est ça qui compte! Vive le VTT!
PS: désolé,toujours pas de photos, j' avais oublié mon appareil! Dommage, les vététistes étaient tellement crades à l' arrivée qu' on ne voyait plus que les yeux!
11:38 Publié dans mes cOurses | Lien permanent | Commentaires (0)
04/08/2013
Roc des Colombes: drôle d' impression...
Une semaine après ma course, je prends enfin le temps d' en parler un petit peu, après une semaine boulot très chargée: lundi, on a curé la chèvrerie, dans la semaine j' ai rentré de la paille et du regain, et samedi, fin des moissons, avoine et féveroles, alors que le blé avait été fait la semaine d' avant. Ce n' est pas que j' en produise beaucoup, trois ha en tout environ, pour l' auto-consommation (enfin celle des chèvres!), mais ça se rajoute au reste... Il faut dire que ça n' a pas été facile avec tous ces orages, dont un, le 23/07, qui a déversé environ 100mm de puie en une grosse heure! Le déluge! Nous n' avons pas à nous plaindre, certains départements voisins, la Dordoge par exemple, ont été beaucoup plus touchés, avec des céréales, maïs, noyers... complètement ravagés par la grêle...
Côté sport, cette semaine, ce fut le néant, mais c' était prévu, c' était la semaine idéale pour couper, je n' ai aucune épreuve prévue au mois d' août, on a trois mariages de prévus... Je remettrai sans doute le pied à l' étrier début septembre, avec la très belle rando vtt de Cours, histoire de préparer un peu la Rando Silex, trois semaine plus tard, en Dordogne justement, qui comme son nom ne l' indique pas, ets bien une course! En fait, le sport ne m' a pas du tout manqué cette semaine, il faut dire que je n' ai pas eu beaucoup le temps d' y penser, en plus j' ai été fatigué, sans doute à cause de ce rythme un peu effréné, mais aussi à mon avis à cause de la chaleur; un signe qui ne trompe pas: en ce moment j' ai du mal à m' extirper de mes sièstes, d' habitude je dors 20-30', et là je suis à une bonne heure, avec réveil la tête dans le sceau!
Bon, venons-en à ma course:
Après un samedi soir et une nuit copieusement arrosés (une trentaine de mm chez nous), me voilà arrivé à Colombiès, un petit village surplombant les gorges de l' Aveyron, bien encaissées à cet endroit, bien boisées, sur un sol granitique, un air de Cévennes...
Echauffement de 16', j' aurais bien fait un peu plus, mais c' était l' heure de se rendre au départ. Le parcours de 40 km se compose de deux boucles, en fait la deuxième boucle est la même que la première, mais on coupe et on prend un "raccourcis" pour arriver sur le même final.
9h05, départ, on est peu nombreux, une quarantaine je dirais, répartis sur les deux parcours qui plus est, il y a aussi un 25 km (ils font juste la première boucle). On fait peut-être deux km sur la route, en profil montant, devant ça "dynamite", il y a quelques gars qui roulent fort visiblement, avant le départ j' discuté avec un "routier", qui ne savait pas combien mettre de pression dans ses pneus, et qui avait l' air de ne pas sortir souvent le vtt... Attention, je ne veux absolument pas ces mots péjoratifs, je ne suis pas du genre à opposer ou cloisoner les pratiques, la base est la même de toutes manières, l' endurance, et je suis le premier à "explorer" différentes pratiques, même s' il est vrai que sur une cyclo, je pourrais tout à fait me poser la question: "combien mettre de pression dans mes pneus"!
Un petit groupe part devant donc, on est trois en "chasse-patate" qui les avons à vue, un petit regard par dessus l' épaule, les autres sont loin derrière. On attaque les chemins, première descente, ça glisse bien, je reste prudent, moi qui ne suis pas très à l' aise quand c' est gras.
17:29 Publié dans mes cOurses | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2013
Granit Montana, le grand tour de manège!
L' Ambazac Sprinter Club a encore frappé un grand coup, et a atteint son but non dissimulé: marquer les esprits, et les organismes! Cette course est sans doute en train de devenir une référence nationale pour les amateurs de VTT bien corsé!
Dimanche matin, j' arrive à St Sylvestre, petit village de la Haute Vienne, niché au coeur des Monts d' Ambazac, au nord-est de Limoges. Je ne suis pas en avance, il est 8h20, le départ du 55 km est à 8h45, et je dois récupérer ma plaque et préparer mon vélo... Je le décharge de la voiture, fais la pression des pneus, huile la chaine, enfile casque, chaussures, et file aux inscriptions. En plus de la plaque, une belle assiette à l' effigie de l' épreuve, en porcelaine de Limoges bien sur, nous est offerte. Je regarde le départ des enragés du grand parcours, ça part vite, tout le monde veut se "placer" avant les premiers goulets, où d' inévitables bouchons vont se former...
Dix minutes plus tard, c' est à mon tour d' être sur la ligne de départ; le speaker donne les informations; nous sommes à 1' du départ, un concurent qui avait oublié sa plaque et qu' on attendait arrive, mer..., ma plaque, elle est restée dans l' enveloppe, au chaud dans la voiture! Trop tard, je partirai sans, tant pis si je ne suis pas classé, de toutes manières je ne vise pas le podium... ou comment se faire remarquer dès le départ...
C' est parti! Je suis au milieu du "paquet", ça frotte, je "gicle" (gentiment) pour me placer moi aussi, j' ai envie de profiter des sympathiques ruptures de pente, dont le parcours est truffé, et ce dès le début! Mais pas de bol: je déraille, la chaine tombe sur la manivelle, je m' arrête pour la remettre en place, et repars quasiment en queue de peloton! On est sur une route en côte (le plus long tronçon de tout le parcours), je me mets "au rupteur" et remonte pas mal de monde, idem sur le chemin qui s' ensuit. Puis c' est l' arrêt, le terrain se fait technique, en monotrace, on roule en file indienne, et dès qu' un concurrent bute, tout le monde s' arrête. Bah, ce n' est pas grave, je suis là avant tout pour le plaisir, le chrono c' est secondaire... pas d' énervement, on est encore loin de l' arrivée.
Plus d' une heure de course, premier ravito, je m' arrête sans hésiter, s' alimenter est primordial, afin de ne pas avoir un méga retour de bâton par la suite. Je suis plutôt bien, je ne m' éternise pas, et repars à l' assaut des réjouissances du parcours: côtes techniques, "murs" à descendre, compressions... mieux que le grand huit! A ce stade, tout le monde est à peu près à sa place, on ne se gène plus trop dans les parties techniques. On commence à rattrapper les derniers du grand parcours...
Jusque là tout va bien, le terrain est sec, hormis quelques zones grasses (je n' ose pas imaginer la Granit Montana sous la pluie!). On attaque une bonne grimpette en lacets, tout à gauche pour moi, et je trouve que quelque chose cloche sur mon vélo, comme si quelque chose avait du jeu; Je m' arrête, vérifie le pédalier, la roue arrière, RAS...
Deuxième ravito, celui-ci tombe à point nommer, car je commence à être bien entamé! Je ne suis pas le seul, les gars autour de moi aussi, certains préfèrent descendre de vélo pour monter "les trucs durs". Ils n' ont peut-être pas tort, il vont au moins aussi vite, perso je m' obstine à rester sur le vélo, on n' est pas sur un trail, même si ce parcours, en course à pied, pourrait être vraiment rigolot! D' ailleurs, je ne suis pas sur que les trailers mettraient beaucoup plus de temps que les vététistes...
Je suis à quelque chose comme 3h30 (peut-être un peu plus) de course, on arrive à la bifurcation 75-55km, qu' est-ce que je suis content d' avoir choisi le 55 km! On est un groupe de quatre ou cinq à rouler à peu près au même rythme, j' ai juste l' avantage dans les descentes, je me dis que ça sera à exploiter sur la fin... Pour l' heure, je prends de l' avance en descente, et me laisse rejoindre en côte, ça me permet de m' économiser un peu...
Dernier ravito, on est à plus de 4h00 de course, il reste une dizaine de bornes, je me dis: "plus qu' une heure". Je ne peux plus avaler de sucré, je me jette sur le saucisson et l' emmental à la manère d' un affamé, les bénévoles ont dû halluciner (!), bois un verre d' eau, et j' oublie, grave erreur, de remplir mon bidon... On repart, regaillardis, et le groupe éclate: on part à deux, le sauciflard a du me faire du bien, tout du moins au moral. Descente, en bas je m' arrête, il y a un problème sur ce vélo! En effet, je m' aperçois que le bras oscillant est quasiment dévissé! Heureusement, j' ai mon multi-outil, je revisse comme je peux, les trois gars qui me doublent me demandent si ça va, sympa... En fait, sur ce genre de courses dures, on est tellement tous dans la même galère, que l' esprit de solidarité l' emporte souvent sur l' esprit de compèt! Je repars, "recolle", avant de basculer en tête dans la dernière descente, où j' arrive, malgré le peu de lucidité qui me reste, à creuser un bon écart. Arrivé en bas, je traverse une route, ça y est, on est arrivé, je reconnais l' endroit, on a fini par là il y a deux ans! Je jette mes dernières forces dans la bataille, je suis complètement mort, j' avance juste au moral! J' entends le speaker, je suis content d' avoir pu conserver ma place dans le petit groupe! Un trou, l' arrière "rippe", je pose un pied, et là, reme..., les crampes m' assaillissent (super de ne pas avoir rempli le bidon, j' ai manqué d' eau sur la fin!), à gauche, à droite, devant, derrière, obligé de me coucher, je ne peux plus avancer, et je ne peux pas m' empêcher de remarquer à quel point la scène est ridicule! Mes compagnons me passent un à un, pendant qu' une sympathique éduc sportive, sortie de nulle part (je ne vous mens pas!), me fait des étirements, pour que je puisse repartir et finir les 200m qui restent! L' honneur est sauf, je finis sur le vélo, en moulinette, devant un Jean Paul Stéphan un peu amusé (peut-être de voir un concurrent passer la ligne sans plaque!), douché et changé bien sur, entrain d' attendre son pote Thomas Collinet, qui gagnera le 75 km. Lui gagne le 55 km, en un peu plus de 3h40! Je tape un peu la discutte avec lui, puis file à ma voiture, content d' avoir tout simplement fini! Je ne m' en sors pas si mal que ça, 29 ième (merci les organisateurs de m' avoir classé, par chance je me rappelais du numéro de ma plaque), en 5h13 (157 puls/min moy, et 178 puls/min max), sur 104 arrivants, et un paquet d' abandons!
L' année prochaine, je reviens, objectif: moins de 5h00!
23:50 Publié dans mes cOurses | Lien permanent | Commentaires (3)