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19/06/2013

Granit Montana, résultats des courses

Vous pouvez consulter les résultats de l' édition 2013 ici:

http://ambazacsprinterclub.free.fr/index1.htm

 

 

 

20/05/2013

Raid VTT de Cahors La Rosière, c' était beau...et dur

En ce dimanche de Pentecôte, aux alentours du beau village de La Rosière, rattaché à la commune de Cahors, nous fûmes quelques-uns à avoir parcouru des pentes et côtes!

Y a pas à dire, les gars de l' organisation, des vététistes de Toulouse (les toulousains sont en fait aussi près de Cahors que moi, qui habite le nord du Lot) nous ont pondu un bien beau raid, bien hardu! Il faut dire que le terrain est propice à la réalisation d' un parcours d' exception: les alentours de la préfecture lotoise, une des plus petites de France soit dit en passant, avec ses 20000 habitants, sont composés de collines calcaires, boisées d' une végétation de type assez méditéranéenne: petits chênes, genévriers... et farcis de monotraces tous plus techniques les uns que les autres! Un vrai paradis pour vététite, trailer et autres randonneurs! En fait, tout l' art des organisateurs a été de nous faire passer tout sur le vélo ( j' ai du pousser mon vélo pendant 200 M à la fin de la rando, sur un portage, et deux ou trois fois maxi, l' espace de quelques mètres), et de nous avoir dégoté des petits bijoux en descente, faits de singles, goulets, tobbogans, murs, marches et autres réjouissances! Le bonheur, était aussi de rouler sur des petites crêtes, avec vue sur les innonbrables collines environnantes, sur des petits monotraces bien techniques, avec marches, racines, dévers, où il faut oublier la moyenne horaire, le but du jeu étant juste de rouler propre et fluide, sans mettre pied à terre! 

J' ai d' ailleurs vu de nombreux vététistes à côté de leur vélo, en difficulté face à la nature du terrain. Cela m' interpelle un petit peu, car certains ont visiblement un bon niveau physique, mais oublient de travailler la technique, du coup ça les handicape énormément, du moins en "vrai vtt" comme ici! Un petit exemple: peu après le deuxième ravito, situé au km 35, je me fais rejoindre par deux vététistes, qui ont l' air d' envoyer. On est sur un monotrace, ils me mettent un peu la pression en me collant aux basques, du coup je me dresse pour les laisser passer, normal. Pas un regard, pas un merci de leur part. Je constate qu' ils sont super affûtés, j' en déduis que ce sont des pratiquants acidus; je prends leur roue, les suis avec un peu de difficulté mais ça va. Puis le single se fait plus technique, et là les rôles s' inversent: ils buttent dans tout, patinent sur les racines, on arrive sur une ou deux marches à grimper, et là tout le monde descend, ils n' essaient même pas de la passer! Tout le monde étant par terre sur le chemin, je suis contraint moi aussi de poser le pied! On repart, je prends soin de laisser une ou deux longueurs entre eux et moi, je vois un raidar à passer à quelques mètres, et rebelote, mes deux compères descendent de vélo! Cette fois, je leurs dis que je veux le tenter en vélo, ils ont l' air surpris, se poussent, incrédules, et je passe ce raidillon, technique mais sans plus, sur le petit plateau. Là, j' avoue, je jubile un petit peu, ça me fais toujours plaisir de donner une petite leçon à ce genre de gars... Sans le vouloir, je leur mets une bonne longueur dans les dents, car plusieurs difficultés ce sont enchainées. Quand ils me rejoignent, on est sur une piste en faut plat montant, ils me doublent "au train", je n' essaie pas de les suivre, car je sais que je me cramerais, et on est loin d' être arrivé...

Au dernier ravito, qui était aussi le premier, j' ai fait une bourde, au lieu de prendre "retour", je me suis engagé comme si je faisais une deuxième boucle! J' ai bien reconnu le chemin, je me suis dit qu' on repassait par le même endroit, puis au bout d' un moment, ne voyant personne ni devant ni derrière, je suis revenu au ravito, où là on m' a expliqué mon erreur! Pas grave, ça fera un entrainement un peu plus long! Au final, je mets 5h38, pour, aux dires de ceux qui avaient un GPS, pas loin de 70 km (et même un peu plus pour moi!), et plus de 2000 m D+, du caustaud! Je n' ai pas les autres valeurs, mon cardio s' est arrêté en cours de route. Je ne n' ai pas eu de moment de "grande solitude", car j' ai fait la rando un peu "en dedans", pour ne pas exploser en vol, et j' ai pris soin de bien m' alimenter tout au long du (long) parcours. J' ai passé une super matinée, avec plein de belles images dans la tête.        

Voici des photos de mon vélo et de moi à l' arrivée. Vu tout ce qu' il a plu la veille, je trouve que je ne suis pas trop sale! Le maillot, c' est un couple de copains designers lotois (Gignac) qui l' on créé, on est trop bien dedans, en plus il est fait en France! Merci au vététiste de Figeac d' avoir pris les photos.

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19/04/2013

résultats des courses

Voici les résultats du trail du Rouergue:

http://www.runningtrail.fr/resultats/trail-rouergue20km-0...

 

 

17/04/2013

Trail du Rouergue, ou les montagnes russes!

SU-PER-BE!

Dimanche dernier, j' en ai pris plein les yeux, et plein les pattes!

Lever 5h15, direction la fromagerie pour une petite heure de boulot (éveil musculaire!). A 6h30, Xavier arrive pour prendre le relais, traite des chèvres...

Petit déj, j' avale une grosse tranche de pain raisins-noix bio "de Julien", un copain qui fait une fournée par semaine, et qui nous ravit à chaque fois, accompagnée d' un thé, et je prends la voiture pour 1h30 de route. 

Arrivé à Morlhon-le-Haut, je constate que le coin est très encaissé. En même temps, pour proposer 1030m de D+ sur seulement 20 bornes, il faut bien que ça penche un peu... Je suis largement dans les temps, je n' ai donc pas à me presser. Direction les inscripltions, l' ambiance est toujours aussi détendue, on discute entre trailers, avec les bénévoles, on blague...

Echauffement de 18', en short, tee-shirt (c' est le printemps!) et manchettes, que j' enlève avant le départ, car je commence déjà à avoir chaud.

9h30 passées, c' est le départ, le village se situe sur une bute, on commence donc par une descente, sur la route, histoire d' étirer gentiment le peloton... arrivés à un lac, la pente s' inverse, ça monte sévère dans un près, on est tous à pied, enfin je veux dire on marche tous, en file indienne, sauf un concurrent, qui passe tout le monde en courant et qui a l' air facile, je ne le reverrai pas.

Descente, le rythme est rapide, un gars double tout le monde à fond la caisse et en tapant des pieds, on le retrouve à bout de souffle au pied de la côte suivante, tout le monde le dépose, celui-là non plus je ne le reverrai plus! En fait, tout le parcours se résume à une succession de descentes, certaines techniques plongeant dans des gorges, avec un gros air de Cévennes, le granit, la fôret, le dénivelé, tout y est, certaines (surtout dans la deuxième boucle) dans des prés raides à découvert, et de côtes tout aussi dures, où la marche est souvent de rigueur, avec quelques passages un peu "chauds": échelle, mains courantes...

La grosse difficulté du jour: en bas d' une vallée,, après avoir traversé un ruisseau, se présente devant nous un roc magnifique d' une hauteur assez impressionnante, que l' on a grimpé autant avec les pieds qu' avec les mains. A certains endroits, il vaut mieux ne pas tomber à la renverse! On est accueilli par pas mal de monde au sommet, sympa, et le plus dur est de se remettre à courir...

Au bout d' 1h45 de course, je commence à vraiment piocher, je scrute les allentours pour situer l' église de Morlhon, ça y est je la vois, mince on redescend, ça y est je la revoie, et m... on redescend, bon cette fois c' est la bonne, ben non, une dernière pour la route! Cette fois je suis vraiment cramé et j' ai vraiment envie d' en finir, un concurrent me passe, je m' accroche un peu mais je ne peux pas suivre, la tête, et les jambes(!), n' y sont plus. En bas de la dernière descente, je double un gars encore plus mort que moi, dernière côte, je tiens à la faire en courant, je me rapproche de celui qui m' a passé un peu avant, il est à pied, heu pardon il marche, déformation vététistique, mais il est trop loin pour que je le rejoigne. 

J' arrive dans le village, je passe la ligne, 2h19'24", 18 ème sur 64 partants et 57 arrivants, pour le top 10 il faudra encore attendre!

Fait marquant: le premier met 1h52'25", il est le seul à passer sous les 2h, le deuxième met 2h05'05", il prend un vent d' environ 13' je suis 18ième à environ 14' du deuxième (vous me suivez!), le premier était vraiment au dessus du lot!

Autre anecdote rigolote: Je fais ma course à 168 puls/min moy, et 178 puls/min max, exactement comme au trail des Césarines, si c' est pas de la régularité!

Maintenant, place à la récup, puis à la préparation du semi de Vayrac!

21/03/2013

Trail des Césarines, je croyais être moins bien!

Dimanche dernier donc, c' était ma première course de l' année, après le trail de l' acqueduc annulé fin janvier.

Petit retour:

En janvier, j' ai eu une bonne bronchite, sans doute accentuée par mon obstination à vouloir continuer à m' entrainer pour préparer le trail de l' acqueduc. Cela m' a valu une déchirure musculaire intercostale, à force de tousser, et donc une coupure quand même! Cela devrait me servir de leçon un petit moment.

En février, comme chaque année, les chèvres ont fait leurs petits (la plupart du temps deux par mère), j' ai donc eu à faire face à de bons pics de boulot, des moments de fatigue... L' entrainement s' en est forcément ressenti, il y a eu des entorces et des trous dans mon programme!

A la fin de la semaine "neuf", semaine ou je n' ai pas fait une seule séance de sport, je me suis posé la question de faire ou d' annuler le trail des Césarines. J' ai fini par me dire: "bah, au diable la performance,  tu peux y aller sans être en cannes! Dimanche matin, j' étais donc sur la line de départ à St Céré, en compagnie d' environ 130 autres gusses prêts à en découdre sur deux parcours différents: 13 et 23km.P3171461.JPG                

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ça s' active à l' échauffement!

Une fois garé, je vais m' inscrire, salue des membres de St Céré Atlhétisme, club organisateur, bois un café en leur compagnie, rencontre Christophe, le papa de la meilleure amie de mon fils, qui court sur le 23 lui aussi, puis parts me mettre en tenue. Un gros quard d' heure d' échauffement (tranquille, sans accélérer) plus tard, me voilà à côté de Christoplhe sur la ligne. 9h30, c' est parti, le départ set donné! 

Une centaine de métres de plat, puis ça grimpe. Je ne veux pas taper dedans, je me cale "dans la roue" de Christophe, et quand je regarde le cardio, je suis déjà à plus de 170. Rien de grave, tout est normal, c' est le départ et on est sur une course! Gros raidillon où tout le monde marche, je laisse partir un peu Christophe, qui m' a l' air bien; on bascule dans une descente qui nous ramène vers St Céré, ça glisse mais c' est praticable, je "recolle" et prends le relais, sans mot dire, on entame une course d' équipe, il faut dire que son rythme me convient bien. 

Puis on attaque la grosse difficulté du jour: la côte qui va nous amener au mont St Joseph. Tout d' abord, on passe par les Césarines, empruntant de petits sentiers techniques à flan de falaise, ou il faut faire attention ou on met les pieds, les dalles calcaires sont rendues glissantes par la pluie fine qui tombe en continu! C' est à ce moment-là que Christophe me lache un "C' est beau en bas", alors que je moi je suis en train de me concentrer sur ma trajectoire!

Premier ravito, Hervé, bénévole de l' organisation, me demande comment ça va, "Pour l' instant oui", en même temps, il vaut mieux pour moi, ce n' est que le début! On grimpe, on grimpe, la géologie a changé, on est dans le Ségalat, on continue à se relayer avec Christophe. Un peu de plat puis légère descente, on relance un peu, on grappille une place par ci une place par là, puis "coup de cul" sur chemin pentu en lacets, qui nous hisse au Mont St Joseph, point haut surplombant toute la vallée, on voit les tours St Laurent en tout petit! Ravito, arrêt éclair, je demande à Christophe si ça va, je comprend dans son "ça va" rapide que ça commence à moins bien aller, de mon côté je suis surpris d' avoir si peu mal aux jambes, comme si j' étais bridé (effet désentrainement?). On bascule, on est dans un groupe de cinq environ, je trouve que ça va vite; on se demande s' il y a encore une autre bosse, on est à 1h15 de course, dans le doute je ne "lache" pas tout. on descend toujours, et stop! Je vois Christophe obliquer à droite dans le talut, ça glisse, on met un peu les mains, et c' est parti pour la dernière difficulté! Là, je commence à avoir les cuisses qui brûlent et le coeur qui tape, je commençais à m' inquiéter! Christophe, toujours fringant, emmène le groupe, je suis en serrant les dents en deuxième position. Le chemin se fait très gras, on ne peut plus courir partout car on patine, on va plus vite en marchant et en choisissant bien ses appuis. Le petit groupe éclate, deux ou trois compères nous faussent compagnie, je ne cherche pas à m' accrocher car je sens que je risque d' exploser. Sans que je m' en rende vraiment compte, Christophe décroche. On arrive en haut dans le brouillard complet (celle-là, elle a fait mal!), dernier ravito, j' engloutis un verre d' eau et fini mon gel entamé un peu plus tôt, remets l' emballage vide dans la poche arrière de mon mailot de vélo (au lieu de le mettre dans la poubelle du ravito, manque de lucidité!), puis entame avec un courage retrouvé la dernière (celle-là c' est la bonne!) descente. 

Plus de Christophe, j' espère pour lui qu' il n' est pas trop mal. La descente est rapide, ludique, avec des virages relevés, on peut les prendre sans ralentir, je retrouve des sensations de VTT! Je trouve Patrick, un traileur qui aligne les trails longue distance comme on enfile des perles, en train de prendre des clichés, qui me lance: "Vas-y François, tu peux envoyer, il y en a pas loin!" Et à cet instant, je me dis: "Mais je suis entrain d' envoyer!" Malgré la fatigue, je me fais bien plaisir dans cette dernière portion, double un dernier concurant, et paf, une petite bosse! J' ai envie de marcher, mais je me force à courir, sachant le concurrent que j' ai doublé sur mes talons. Qu' on se sent seul dans ces moments! Descente, j' accélère, je vois l' arche d' arrivée, 2h14, douzième (sur 51 arrivants pour le 23 km), à environ 10' du premier. Christophe arrive un peu après, seizième, en hypoglicémie mais content, il y a de quoi, lui qui d' ordinaire fait des distances plus courtes! Christophe, si tu t' entraines un peu plus, tu vas tous nous enrhûmer!

En fin de compte, malgré mon entrainement à trous de ces derniers temps, sans être en grande forme, je ne suis pas si mal que ça! En plus, j' ai réussi à me faire plaisir, sans être à l' agonie à la fin! 

Au final, ce trail fut vraiment sympa, varié, pas extrême, mais rendu physique par le sol gras. J' ai bien envie d' y revenir l' année prochaine, un peu mieux préparé, bien que ce ne soit pas évident à cette période!

Au moment de me changer pour rentrer à la maison, je me suis rendu compte que j' avais perdu l' emballage de mon gel, il a du tomber de ma poche dans la descente. Je m' en veux, d' autant plus que je suis le premier à faire la morale à ceux qui balancent leurs papiers par terre! MEA CULPA.P3171463.JPG

                   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et dire qu' elles étaient presque neuves...