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07/10/2013

Rando Silex, ou le "cul entre deux chaises"

Je vous explique tout de suite le pourquoi de ce titre un peu bizarre: en veneant à la rando silex, je venais, comme il y a deux ans, m' aligner sur une course. Quand je suis allé retirer mon dossard, hier matin, j' ai été surpris qu' on me remette une puce de chronométrage à attacher à la cheville, mais qu' on ne me demande pas de certificat médical, étant donné que je n' ai plus de licence vtt. J' ai eu la réponse à l' arrivée, quand je suis allé consulter le tableau d' affichage des résultats: il n' y avait pas de classement, les noms des arrivants apparaissaient plus ou moins selon le temps effectué (encore que!), toute épreuve confondue, 60 et 40 km! On peut donc dire que la rando silex n' est pas tout à fait une rando, mais plus une course, contrairement à il y a deux ans! 

Ambiguité de positionnement, après tout ce n' est pas une catastrophe. Je suis au chapitre des reproches, alors je continue (après, les compliments viendront!), car à mon sens il y a plus embêtant: à deux reprises, et sur des portions très longues et en majorité sur du monotrace, il y a eu des sections communes entre le 60 et le 40 km, avec des ravitos communs, ce qui peut tout-à-fait se comprendre, vu la difficulté d' organiser de telles épreuves. Le seul problème, en raison du grand nombre de participants, il y a eu des bouchons de malade, ceux qui, comme moi, voulaient rouler, étaient complètement bloqués par la masse de randonneurs. Ils nous ont génés, et on les a génés, car on essayait des dépassements scabreux, à coup de "je passe à gauche", "je passe à droite", se frayant un chemin dans des zones ou il y la place pour un seul vélo... Et quand je dis bouchons, c' est vraiment le mot: imaginez des dizaines de gus en file indienne, un s' arrête pour une raison x, tout le monde descend de vélo! Je n' ai pas assisté à des pétages de plomb, mais il y en a qui ont dû bouillir, et se dire la même chose que moi: "je n' y reviendrai pas!" Je trouve que c' est dommage, il y a tellement peu de courses vtt en une seule boucle, celle-ci avait vraiment sa place, d' autant plus que le parcours (j' arrive au chapitre des compliments!), était très sympa: roulant sur le premier tiers, et puis ensuite, du vrai vtt: physique, et technique, autant en côte qu' en descente.

Bon, j' en viens à mon CR:

Une marque de fabrique de la Rando Silex: le départ est donné façon 24h du Mans, les vélos sont posés sur les deux bords de l' aire de départ, les pilotes sont au milieu, et après le coup de pistolet, on court attraper nos montures. On ne donne pas le coup de kick, mais presque! Arrivé juste quelques minutes avant le départ, je me retrouve dans les dernières positions (il paraît qu' on est 300 sur le 60 km), ce n' est pas très grave, le chemin des premiers km étant large, je remonte vite aux avants-postes. 

Comme je disais plus haut, la première heure, je l' ai faite le nez dans le guidon, remontant les groupes. Arrêt éclair au premier ravito, le temps de mettre un morceau de banane dans la poche du maillot, et je repars. 

peu plus loin, je prends une petite gamelle, en voulant faire l' intérieur à un concurrent en descente dans une épingle, ma roue avant  glisse sur une racine mouillée, et je me retrouve à terre en moins de temps qu' il ne faut pour l' écrire. Ma fesse droite s' en souvient encore, j' ai une petite brûlure; désolé, je n' ai pas de photo à l' appui!

Ensuite, à mon grand bonheur, ça se est corse. On attaque des montées qui passent limite sur le vélo, rendue plus difficiles encore par le terrain gras, et des descents bien sympas, sur un sol calcaire, tout-à-fait du même genre que celui que l' on rencontre sur nos causses du Quercy. a ce moment-là, je roule depuis un petit moment avec un grand gaillard avec un Kona 29 pouces, et un peu plus loin, dans une autrete raide et trop boueuse pour la passer entièrement à vélo, on revient sur un groupe plus important; on est une petite dizaine pendant quelques minutes, puis ça éclate, c' est très dur de rouler ensemble à vtt, même quand les différences de niveau sont minimes, les écarts se creusent. Un spectateur sur le bord du chemin nous renseigne, on est à 10' du premier, et à presque 2h00 de course. J' entends: "on peut encore le rattraper!". Perso, je pense qu' il va continuer à accentuer son avance; je pense aussi qu' il ne doit pas y avoir beaucoup de coureurs entre lui et nous.

Deuxième ravito, celui-ci tombe très bien, je commence à avoir la dalle. Je me fraye un chemin parmi la multitude de vététistes (on est avec les 40, il y a trois vagues en tout), hallucinant. Je remplis le bidon, prend une tranche de pain avec du jambon, ça fait un bien fou. Je repars sans perdre de temps, j' ai perdu mes compagnons, et peu apès, gros bouchon, je reste arrêté au moins 5', en fait il y avait un petit pont à traverser. 

Fin du premier épisode, j' enregistre, je vais chercher mon petit Paul à l' école!

Commentaires

Il est exceptionnelle votre blogging, rapide, pratique, nous l'aime bien, est ce que l'élaboration d'un tel blog est gratuite ?

Écrit par : france honduras coupe du monde | 15/06/2014

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