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29/09/2014

Semaine du 22 au 28/09: cou-pure°

S'il devait y avoir une semaine sans sport à placer, c'était bien celle-là. Cela marque la transition entre la saison vélo et la saison CAP, et ça n'influera pas sur mon prochain "objectif", qui se situe à la mi novembre.  Pas de vélo ni de course à pied de course à pied donc, mais par contre la reprise en escalade vendredi soir, pour le moins... laborieuse! J'ai été cramé en deux temps trois mouvements, et courbaturé ensuite, notamment dimanche, normal!

Pour ce qui est de mon programme course à pied automne-hiver, je pense qu'il est ficelé, et devrait comporter trois courses: une en novembre, une en décembre, et une en janvier. Avec toujours un bémol: comment mon genou va-t-il encaisser? La suite bientôt!

25/09/2014

Roc lanzagais: classique mais valeur sure

Dimanche 21/09 donc, j'étais parmi les 650 vététistes qui ont foulé de leurs roues les chemins du Roc lanzagais, sur des parcours allant de 22 à 80 km. Et je n'ai pas été déçu...

Le départ est donné un peu avant 9h00, par une température fraîche mais une météo qui s'annonce ensoleillée, voire chaude dans la journée. Un vélociste de Souillac (pas de nom, pas de pub!) ouvre la voie avec un vtt à assistance électrique. Ouais bof... Je suis peut-être réac, mais j'ai du mal à vraiment saisir l'intérêt de ce genre de machine... Je trouve en tous cas que c'est le reflet de l'évolution de nos sociétés occidentales: on est assisté pour tout, même pour pédaler! Un VAE utilitaire je comprends, pour des personnes à mobilité réduite aussi, mais pour des gens biens portants et en bonne santé, pourquoi?? Si on fait du sport, c'est parce qu'à la base, on a envie de se dépenser non? Si maintenant le goût du moindre effort touche aussi les sportifs... Allez, je me risque à un petit pronostic: dans quelques années, la panoplie du parfait vététiste sera unVAE, la montre et les lunettes connectées, sans oublier le dernier smart phone à la mode sur le guidon, pour être sur les réseaux sociaux et se faire des selfies à tout bout de champ! Et bien sur, nous aurons quelques centimètres de tour de taille en plus comme il se doit! Ah quel passéiste archaïque ce François...

Allez j'arrête de râler... La meute est donc lâchée, et ça part aussi vite qu'en compèt. Les premiers km sont très roulants, à base de chemins blancs et de petite route. Puis vient la première vraie difficulté, une grosse côte qui nous mène à un relais. Arrivés en haut, nous sommes déjà en petits groupes éclatés. J' ai laissé partir le premier groupe qui grimpait vraiment trop fort, emmené notamment par un gars portant un maillot de champion de France UFOLEP, et qui emmène un braquet monstrueux en tournant lentement les jambes... Probablement, il s'amuse à faire un peu de force, tout en attendant les copains... En haut de cette fameuse bosse, je me fais rattraper par Xavier, un ancien pote de club; nous étions ensemble licenciés à l'ASPTT Brive, il y a quelques années. Il roule sur un semi rigide 29", avec un mono plateau, et il a l'air d'être en forme... Salutations, petite discussion, il me dit qu'il fait lui aussi le grand parcours. Puis nous faisons route ensemble. Il est très bavard, et discute tout le temps, même quand ça monte... il est en forme! 

Nous roulons à quatre, et basculons dans une descente assez technique, en single sinueux. Je "marque à la culotte" un vététiste, pendant que Xavier en fait autant avec moi, du moins je le suppose. On arrive sur une piste en fond de vallée, alors on embraye. Je me retourne car je n'entends pas Xavier parler, je trouve ça bizarre; et pas de Xavier! Soit il a crevé, soit il a fait un tout droit quelque part; je ne m'inquiète pas outre mesure pour lui, et continue en compagnie des deux autres.

Côte, on traverse l'A20 sur un pont, et je vois Xavier qui recolle; cool, il n'a pas eu un gros problème. Un peu plus tard il est avec nous, il peut donc me raconter ce qui il est arrivé: il a effectivement fait un tout droit! Descente, je passe devant Xavier (je préfère car j'ai comme un pressentiment), et je l'entends toujours discuter... hallucinant, il est intarissable, il devrait tenir un blog! Virage à droite, on passe sur une dalle calcaire toute bosselée et méga-glissante, à cause de la rosée et de la pluie de la nuit. Je freine assez brusquement mais sans bloquer les roues, puis roule sur des oeufs doooucement. Avec un peu de doigté et en serrant un peu les fesses, ça passe. Je pense que Xavier est passé à pied, car j'ai pris une grosse longueur d'avance sur lui dans ce passage. Chat échaudé craint l'eau froide? 

En bas de la descente, on arrive au premier ravito. Je m'arrête sans hésiter, il reste encore un paquet de bornes, je ne vais donc pas commencer à épuiser mes réserves. Xavier lui se fait la mâle. Je tombe sur un des vététistes avec qui on roulait quelques minutes plus tôt. Il vient de se prendre une pelle monumentale dans ce passage "chaud", il est plein de terre et son cuissard témoigne d'une glissade sur les fesses (ouille!). Par contre il ne prend pas ça du tout à la rigolade, il peste contre on ne sait pas trop qui, pendant qu'un bénévole lui explique qu'en VTT "des fois ça glisse". Il se vante d'être arrivé "comme une balle", mais au bout du compte il n'a pas vraiment gagné de temps. A ce moment précis, je trouve  ce début de rando assez électrique, et constate qu'il y règne un plus grand esprit de compétition qu'en compèt! Cela ne m'empêche pas d'engloutir deux tartines de pâté, de remplir mon bidon, et de repartir l'esprit léger.

On arrive au village de Calès, je roule seul mais j'en ai à vue; je ne m'agace pas pour revenir sur eux trop vite. Descente sympa tout en virages en épingles, on arrive sur la rive gauche de l'Ouysse, qu'on longe par un magnifique single technique. On passe à nouveau sur une dalle calcaire très glissante en descente, mais celle-ci est sécurisée par des filets en bord de chemin, bien vu l'organisation. Un bout de route montant, puis on bascule à nouveau direction le gouffre de St Sauveur, magnifique résurgence de l'Ouysse, le tout sur un superbe single. Je connais ces coins pour m'y entrainer régulièrement, mais je ne m'en lasserai jamais. Un vrai paradis. Tranquillement, je double un, deux, trois vététistes. Je suis bien. Dans une côte je me cale sur le rythme d'un compagnon, il veut me laisser passer mais je lui dis que l'allure me convient. Je finis par prendre un relais (il faut bien se refaire la cerise de temps en temps!), et on arrive comme ça, sans s'énerver mais sur un bon rythme, au deuxième ravito. Je ne m'arrête pas car j'ai tout ce qu'il faut en liquide et je n'ai pas faim, et mon compagnon de route non plus. On en profite pour passer un petit groupe arrêté (qui ne reviendra jamais sur nous d'ailleurs). A ce moment-là, je vois Xavier revenir sur ses pas, il n'a pas vu de balisage au carrefour d'après et croit être perdu. Il a l'air un peu énervé (lui aussi!), il me raconte d'ailleurs qu'il s'est à nouveau pris une vautre(!). Nous voilà donc à trois. A ce fameux carrefour, une jolie banderole pend et nous montre le chemin à suivre! Je chambre un peu, mais pas longtemps, car il s'éloigne assez rapidement, Xavier est décidément très en forme, nous ne pouvons pas le suivre, bye bye. On arrive sur le plateau, aux environs de Rocamadour, vers le lieu-dit La Panonie. Puis on attaque une descente technique avec de grosses marches (j'adore), je passe devant car je connais bien. Sans le vouloir je creuse l'écart, mon camarade éphémère ne reviendra plus sur moi. S'en suit une portion "magique": un sentier qui longe le canyon de l'Alzou, la descente dans les gorges, puis on roule au fond jusqu'à "'roca".

Troisième ravito, on rejoint le parcours de 65 km, terminée la tranquillité des chemins sans VTT! Je m'arrête, refais les niveaux et mange (ce coup-ci une tartine de rillettes!); grimpette sur le plateau, c'est très raide! Tout le monde est à pied, il fait chaud, je ne peux m'empêcher de faire le malin en passant presque tout sur le vélo. C'est comme ça qu'on grille un paquet de cartouches et qu'on le regrette par la suite...

On rallie Lacave par le GR: classique mais magnifique! Dernier ravito, je m'arrête "pour assurer"; je ne mange pas mais je remplis mon bidon d'un mélange jus-eau, et c'est reparti les pour les 15 derniers km.

Dernière difficulté: la côte de Pinsac, qui débute par un coup de cul très raide et délicat à passer sur le vélo: je suis bien émoussé mais je ne peux m'en empêcher, je passe tout à vélo, après quoi je suis complètement éclaté! La fin de la côte, en plein soleil  (j'ai le maillot grand ouvert!), est un vrai calvaire pour moi, interminable. Je me fais d'ailleurs doubler par deux gars, vraisemblablement engagés sur le 80 km.

Après 4h50 de très beau VTT, tantôt roulant tantôt technique, Je finis par venir à bout des 2000 mD+ de cette magnifique rando, superbement organisée. Bravo et merci à tous les bénévoles, et à l'année prochaine. Pour info, ma FC moy fût de 159 bpm (élevé vu la durée!), et ma FC max de 180bpm. Un bel effort de surcroit!

Et une petite remarque: pourquoi ne pas mettre un chrono et un classement sur un des parcours, le grand par exemple? Une course comme ça, ça manque dans le Lot!

20/09/2014

On fignole un peu avant le Roc lanzagais...

Youpi, demain je m'élance pour le Roc lanzagais, dernière épreuve VTT de l'année pour moi. Je ne suis pas triste, car j'ai en vue une nouvelle saison cap, qui a pris forme dans ma tête ces deniers jours, et dont je parlerai sans tarder. De quoi s'enthousiasmer encore pendant l'automne et l'hiver! Si une blessure ne vient pas enrayer mes plans... Il faudra donc être prudent et progressif...

-Lundi 15/09/14 PM: vélo de route fartlek (2h30). Dans ma tête, je m'étais dit que j'allais faire 3h30, mais comme je l'ai écrit dans ma précédente note, j'étais fatigué et un peu las en début de semaine. J'ai donc fait un peu plus court, et sans me fixer de séries calibrées. Et comme, une fois chaud, je me suis trouvé bien, j'ai pas mal forcé quand même, sur un parcours propice au fartlek, avec beaucoup de petites côtes (St Michel-Martel-Souillac-Pinsac-Lacave-St Sosy-Le Pigeon-Martel-Les Quatre Routes-St Michel). En fait, après la côte des Matthieus, j'ai "fait" toutes les bosses plus ou moins au seuil jusqu'à Souillac. Un peu émoussé vers Pinsac, j'ai calmé le jeu ensuite. Mal aux jambes le soir. 141 bpm moy, 178 bpm max (bien).

-Mercredi 17/09/14 soir, en rentrant de Brive, j'ai fait un crochet par Chasteau, où j'ai garé la voiture, enfilé mes affaires de CAP, et suis parti courir vers le village et sur la Montagne Pelée. Malgré l'heure tardive, pas mal de joggers, proximité de Brive oblige. 0h31, pas de cardio, et toujours autant de plaisir à aller me balader dans cet endroit.

-Jeudi 18/09/14 PM: vélo de route (because VTT démonté et pas remonté!), endurance. Le but: ne pas trop forcer pour être frais comme un gardon dimanche! Quelques relances, un peu de force en danseuse. 2h27, 135 bpm moy, 163 bpm max.

19/09/2014

Du 8 au 14/09/14: encore une bonne semaine, mais début de fatigue...

En fin de semaine dernière et en début de celle-ci en effet, j'ai senti un peu de lassitude et de fatigue; ça va ensemble chez moi: quand j'en ai "marre", ça veut souvent dire qu'il faut que je lève le pied. Et c'est ce que j'ai fait. Voici donc le récap' de la semaine dernière:

-lundi 8/09/14 PM: VTT longue sortie. 4h24 (avec une crevaison)FC max 173. Je ne prends pas en compte la FC moy car elle a été faussée par l'arrêt crevaison (environ 10'), j'ai pris une pointe sur un parking à L'Hospitalet! La lose! Je suis encore allé du côté de Rocamadour, puis j'ai fait un tour du côté de la Panonie et de la vallée de l'Alzou. Temps chaud pour la saison, et encore rétamé à l'arrivée.

-Mercredi 10/09/14: CAP PMA. Echauffement de 22' avec 1' en 15"-15", puis 15' en 1'-1' (2' à la dernière série). Le tout en côte. Du mal à faire monter les puls, sans doute à cause de la sortie longue d'avant-hier. 0h48, 150 bpm moy, 117 bpm max.

-Vendredi 12/09/14 PM: vélo de route seuil. Bon échauffement de plus d'une demie heure, il aura fallu ça pour que je commence à me sentir en mesure de forcer. Ensuite, je rentre dans le vif du sujet: trois fois 15' au seuil, avec comme "support" la côte des Matthieus (départ dans la plaine). A la fin de la troisième série, je suis cuit, je n'en ferais pas une quatrième! 2h28, 147 bpm moy, 176 bpm max.

Ma semaine s'arrête là. Je comptais aller courir un peu dans la week end, mais pas envie, alors je n'insiste pas.

Donc un total de 7h40 (auxquelles il conviendrait d'enlever 10' pour la crevaison), 45' au seuil et 15' à PMA. 

09/09/2014

Semaine 1/09 au 7/09/14: good week!

Bonne reprise en effet:

-lundi 1/09/14 PM: VTT longue sortie (4h22). Beau temps; été indien ou été tout court? J'en ai profité pour aller dans les chemins du côté de Lacave, Calès, la vallée de l'Ouysse et ces résurgences, dont celle de St Sauveur, bien connue des spéléos plongeurs. Tout simplement magnifique, il faut se faire violence pour s'arracher à ce lieu. Retour "classique" Rocamadour, Mayrihnac et Montvalent. Belle et longue sortie, mais content de rentrer, j'ai ma dose. J'ai apprécié le goûter qui a suivi, juste avant de repartir traire! FC moy: 136; FC max:171.

-Jeudi 4/09/14 soir: CAP seuil-seuil+, 0h45, FC moy: 154; FC max: 177. Après 22' d'échauffement, pleins gaz pendant 15': montée)descente du château de Blanat par Maraval. Dur dur, souffrance.

-Samedi 6/09/14 PM: vélo de route "on tape dedans", 2h35. Direction la côte de Maison Rouge (ça faisait longtemps); après échauffement et deux-trois accélérations, j'attaque la côte en fractionné: 1-1 pendant 14'. Puls max: 184, youpi, c'est vraiment bien monté! Et ce coup-ci les sensations sont plutôt bonnes. La souffrance aussi bien sur, dans ce genre d'exercice on n'est content que quand ça s'arrête! Je redescends donc sans être arrivé au bout, puis je me fais une session au seuil de 35', cette fois je coupe arrivé en haut. Et au retour, encore 5' au seuil sur faux plat montant. Sentiment d'avoir "bien bossé". FC moy: 149 puls/min.

-Dimanche 7/09/14 fin d'aprem (après que Gaëligue soit partie pour une semaine de cours à Toulouse): CAP endurance avec Paul, qui, sur une durée de 0h46, s'est endormi pendant environ 25'. Il m'avait prévenu et m'avait dit, au moment où je l'installais: "je crois que je vais m'endormir...".

Donc 8h28 de sport, dont 1h09 de seuil-PMA. La même cette semaine?

04/09/2014

Semaine du 25 au 31/08/14: récup

Boulot boulot en début de semaine, mercredi on cure les chèvres, ce n'est que jeudi que je reprends le sport, avec une petite sortie CAP de 0h32 en compagnie de Paul dans la poussette, sur le plat.

Vendredi aprem, rebelotte, toujours avec Paul, cette fois -ci on grimpe, direction le Puy d'Issolud, pour une séance de 0h34.

Samedi aprem, vélo de route: 2h28, sans but précis si ce n'est de profiter du temps magnifique, et d'enchaîner quelques côtes accessoirement. J'ai forcé un peu sur la fin, j'étais bien et j'en avais envie. 135 bpm moy, 164 bpm max.

Ce qui fait 3h34 de sport, une semaine récup classique quoi...

Et maintenant, que vais-je faiiire?

Roc Lanzagais le 21/09! Je sais, ce n'est pas une course mais une rando VTT, mais on m'en a dit du bien, alors je vais essayer d'être en bonne condition pour la faire, en bref je vais l'aborder un peu comme une course. D'autant plus que ce sera ma dernière épreuve VTT de l'année. J'ai un moment envisagé de finir début Octobre avec l'Extrem Sur Loue à Ornans, dans le Doubs: une course vtt longue distance; mais non, trop loin pour moi dans le contexte actuel, à savoir une vie un peu effrénée, avec un boulot (plus qu'un boulot en fait) très prenant, ma compagne qui cumule reprise des étude depuis 2013 et boulot à plein temps depuis la rentrée de septembre, et notre petit Paul au milieu de tout ça...

En fait, je vais attaquer une nouvelle saison course à pied au mois d'octobre. Je sais, je devais arrêter les trails, mon genou fragile, mes grandes décisions.. Mais l'envie est plus forte, et mon genou ne me fait pas souffrir en ce moment (c'est vrai que je cours peu)! Sans oublier la reprise de l'escalade car je vais commencer à moins bosser! Du repos? Oui, la nuit et pendant la sieste...

02/09/2014

Sancy verte: belle course de montagne...

Dimanche 24 Août donc, comme prévu, je me suis rendu à la Bourboule, après avoir un peu hésité avec la Vélotoise, cyclosportive qui avait lieu le même jour dans le Lot, à Figeac, donc plus près. J'ai hésité parce que j'ai fait la Sancy Verte plusieurs fois, dans la version longue, qui s'appelait Tour du Sancy, et a même été le support d'une manche de la coupe de France de XC marathon (j'étais jeune en ce temps!). Cette épreuve n'est plus aujourd'hui. Si les paysages (un vrai décors de montagne) étaient superbes, j'ai le souvenir d'un parcours, long certes, jusqu'à 100 km, mais vraiment roulant, avec beaucoup de pistes et peu de difficultés techniques. Les organisateurs ont fait un bon choix à mon sens: raccourcir et densifier. J' ai donc bien fait de m'en tenir à mon premier choix, car sur ce tracé, on s'est bien amusé: 1200M D+, 43 km, une grosse côte au départ, des passages rapides, des prés à vache bourrés de trous spécial OTB (horrible!) en haut et sur lesquels on n'avançait pas (très dur pour le moral!), quelques descentes scabreuses, des passages boueux (La Bourboule sans boue ce n'est plus La Bourboule!), joli cocktail!

Comme à mon habitude, je suis arrivé sur les lieux un  peu "ricrac", et j'ai fait la queue pour les inscriptions; je n'ai donc pas pu m'échauffer comme j'aurais voulu, seulement 20', alors que j'avais prévu une bonne demie heure. Départ neutralisé à 10h00, on tourne dans la ville, avant d'être lachés dans la première, longue et raide côte qui va nous hisser sur les hauteurs. Comme on est très groupés, tout le monde se retrouve à pied. Pas grave, on monte aussi vite que sur le vélo... Je me cale sur un bon rythme en marche rapide, et double progressivement du monde, en essayant de ne pas me mettre trop dans le rouge, mais sans être trop à l'économie, on est sur un format de course assez court. Un peu plus loin, on est moins les uns sur les autres et la pente s'adoucit un  peu, on peu donc remonter sur le vélo. Je ne suis pas au taquet mais je ne fais pas semblant quand même, et continue de doubler.

Arrivés en haut de la (belle!) bosse, premier ravito. Je passe sans m'arrêter et relance, je me sens plutôt bien. S'en suit une succession de petites descentes et petites côtes, que je qualifierais de casses pattes. 

Arrive un autre gros morceau: une grosse côte qui nous conduit en haut du Massif du Sancy, à 1500 mètre d'altitude environ. Là, j'accuse le coup; à cause des efforts fournis précédemment sans doute, mais aussi, je pense, à cause de l'altitude. C'est vrai, le Massif Central n'est pas la haute montagne, mais je manque complètement d'habitude à ce niveau-là (je vis à 150 m au dessus du niveau de la mer!), et je me sens "tout chose". Plus on s'élève, plus j'éprouve des sensations bizarres: fourmis dans les bras, tête qui tourne, bref un manque de globules rouges...

En haut, j'oublie mes petites misères, l'enchantement remplace la souffrance. J'oublierais presque que je suis en course, l'envie de contempler ce paysage montagneux est plus forte! Est-ce pour cela, c'est à ce moment que quelques-uns de mes compagnons et moi nous sommes écartés du tracé. on s'en est vite rendu compte, donc demi tour, environ 5' de perdues et pas mal de places, car les écarts sont faibles.

Au fur et à mesure des km, je grapille quelques places; ça sent la fin de course car ça commence à pas mal visser. On s'est regroupé à une petite dizaine, aidés en cela par des chemins roulants; ça relaie, chacun y va de sa mine, mais je suis sans trop de mal. 

Puis je prends la bonne, on  s'isole à quatre dans une côte, les autres ne nous rejoindront plus. Dans cette "bande des quatre", il y en a un qui a vraiment des fourmis dans les jambes: il attaque, se retourne, veut creuser l'écart mais on s'accroche comme de beaux diables, il n'arrive pas à nous décrocher. Je souffre, on monte sans jamais descendre, il me tarde que ça s'arrête et que la pente s'inverse!

La descente finale arrive enfin, la même que celle des éditions auxquelles j'ai participé: assez longue, très raide, caillouteuse, boueuse comme toujours (on est dans le Massif Central avec sa multitude de sources), pas très fun et assez dangeureuse. On est plus ou moins en file indienne, deux gars me précèdent. Je descendrais un peu plus vite mais pas possible de doubler car il n'y a qu'une seule trajectoire, tenter un dépassement serai trop risqué, sans compter le manque de lucidité...

En fin de descente, j'arrive à doubler, de sorte que je me retrouve devant. Pas pour longtemps, car "notre compère qui attaque et qui en veut" repasse tout le monde, prend quelques longueurs d'avance qu'il conservera jusqu'à la ligne d'arrivée. Je fais le dernier kilomètre accompagné d'un autre rescapé, il tient à ce que je passe la ligne devant parce qu'il trouve que je l'ai "beaucoup emmené". Cela ne change rien ni pour lui ni pour moi, mais ce genre d'attitude témoigne de l'esprit qui règne sur ce genre d'épreuve: on fait la course certes, mais tout ça n'est qu'un jeu, et on ne tuera pas père et mère pour gagner une place!

Jolie course donc, jolie place de 28ième pour moi, à environ 30' du premier, en 3h00 et quelques secondes. Mes puls: 161 bpm moy, 179 bpm max.  

Retour à la maison, on a des invités le soir, je me couche un peu tard, complètement décalqué!

Où sont les résultats?

Avant de mettre mon CR de la Sancy Verte 2014, je voulais afficher les résultats, mais rien sur la toile, les organisateurs ont manifestement oublié. Pas grave, j'ai consulté le tableau avant bde partir de La Bourboule, après la course: 28ième sur 150-160 apparemment, je suis assez satisfait car les sensations étaient vraiment là, d'autant plus que, comme pas mal de monde, j'ai fait une erreur de parcours alors que j'étais dans les 20.

En cherchant ces fameux résultats, je suis tombé sur le CR d'un bloggeur qui a l'air fort sympathique, doté d'une jolie plume et d'un très bon esprit visiblement. A découvrir!http://maisregardedonclechemin.hautetfort.com/