20/05/2013
Raid VTT de Cahors La Rosière, c' était beau...et dur
En ce dimanche de Pentecôte, aux alentours du beau village de La Rosière, rattaché à la commune de Cahors, nous fûmes quelques-uns à avoir parcouru des pentes et côtes!
Y a pas à dire, les gars de l' organisation, des vététistes de Toulouse (les toulousains sont en fait aussi près de Cahors que moi, qui habite le nord du Lot) nous ont pondu un bien beau raid, bien hardu! Il faut dire que le terrain est propice à la réalisation d' un parcours d' exception: les alentours de la préfecture lotoise, une des plus petites de France soit dit en passant, avec ses 20000 habitants, sont composés de collines calcaires, boisées d' une végétation de type assez méditéranéenne: petits chênes, genévriers... et farcis de monotraces tous plus techniques les uns que les autres! Un vrai paradis pour vététite, trailer et autres randonneurs! En fait, tout l' art des organisateurs a été de nous faire passer tout sur le vélo ( j' ai du pousser mon vélo pendant 200 M à la fin de la rando, sur un portage, et deux ou trois fois maxi, l' espace de quelques mètres), et de nous avoir dégoté des petits bijoux en descente, faits de singles, goulets, tobbogans, murs, marches et autres réjouissances! Le bonheur, était aussi de rouler sur des petites crêtes, avec vue sur les innonbrables collines environnantes, sur des petits monotraces bien techniques, avec marches, racines, dévers, où il faut oublier la moyenne horaire, le but du jeu étant juste de rouler propre et fluide, sans mettre pied à terre!
J' ai d' ailleurs vu de nombreux vététistes à côté de leur vélo, en difficulté face à la nature du terrain. Cela m' interpelle un petit peu, car certains ont visiblement un bon niveau physique, mais oublient de travailler la technique, du coup ça les handicape énormément, du moins en "vrai vtt" comme ici! Un petit exemple: peu après le deuxième ravito, situé au km 35, je me fais rejoindre par deux vététistes, qui ont l' air d' envoyer. On est sur un monotrace, ils me mettent un peu la pression en me collant aux basques, du coup je me dresse pour les laisser passer, normal. Pas un regard, pas un merci de leur part. Je constate qu' ils sont super affûtés, j' en déduis que ce sont des pratiquants acidus; je prends leur roue, les suis avec un peu de difficulté mais ça va. Puis le single se fait plus technique, et là les rôles s' inversent: ils buttent dans tout, patinent sur les racines, on arrive sur une ou deux marches à grimper, et là tout le monde descend, ils n' essaient même pas de la passer! Tout le monde étant par terre sur le chemin, je suis contraint moi aussi de poser le pied! On repart, je prends soin de laisser une ou deux longueurs entre eux et moi, je vois un raidar à passer à quelques mètres, et rebelote, mes deux compères descendent de vélo! Cette fois, je leurs dis que je veux le tenter en vélo, ils ont l' air surpris, se poussent, incrédules, et je passe ce raidillon, technique mais sans plus, sur le petit plateau. Là, j' avoue, je jubile un petit peu, ça me fais toujours plaisir de donner une petite leçon à ce genre de gars... Sans le vouloir, je leur mets une bonne longueur dans les dents, car plusieurs difficultés ce sont enchainées. Quand ils me rejoignent, on est sur une piste en faut plat montant, ils me doublent "au train", je n' essaie pas de les suivre, car je sais que je me cramerais, et on est loin d' être arrivé...
Au dernier ravito, qui était aussi le premier, j' ai fait une bourde, au lieu de prendre "retour", je me suis engagé comme si je faisais une deuxième boucle! J' ai bien reconnu le chemin, je me suis dit qu' on repassait par le même endroit, puis au bout d' un moment, ne voyant personne ni devant ni derrière, je suis revenu au ravito, où là on m' a expliqué mon erreur! Pas grave, ça fera un entrainement un peu plus long! Au final, je mets 5h38, pour, aux dires de ceux qui avaient un GPS, pas loin de 70 km (et même un peu plus pour moi!), et plus de 2000 m D+, du caustaud! Je n' ai pas les autres valeurs, mon cardio s' est arrêté en cours de route. Je ne n' ai pas eu de moment de "grande solitude", car j' ai fait la rando un peu "en dedans", pour ne pas exploser en vol, et j' ai pris soin de bien m' alimenter tout au long du (long) parcours. J' ai passé une super matinée, avec plein de belles images dans la tête.
Voici des photos de mon vélo et de moi à l' arrivée. Vu tout ce qu' il a plu la veille, je trouve que je ne suis pas trop sale! Le maillot, c' est un couple de copains designers lotois (Gignac) qui l' on créé, on est trop bien dedans, en plus il est fait en France! Merci au vététiste de Figeac d' avoir pris les photos.
16:53 Publié dans mes cOurses | Lien permanent | Commentaires (0)
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