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17/04/2013

Trail du Rouergue, ou les montagnes russes!

SU-PER-BE!

Dimanche dernier, j' en ai pris plein les yeux, et plein les pattes!

Lever 5h15, direction la fromagerie pour une petite heure de boulot (éveil musculaire!). A 6h30, Xavier arrive pour prendre le relais, traite des chèvres...

Petit déj, j' avale une grosse tranche de pain raisins-noix bio "de Julien", un copain qui fait une fournée par semaine, et qui nous ravit à chaque fois, accompagnée d' un thé, et je prends la voiture pour 1h30 de route. 

Arrivé à Morlhon-le-Haut, je constate que le coin est très encaissé. En même temps, pour proposer 1030m de D+ sur seulement 20 bornes, il faut bien que ça penche un peu... Je suis largement dans les temps, je n' ai donc pas à me presser. Direction les inscripltions, l' ambiance est toujours aussi détendue, on discute entre trailers, avec les bénévoles, on blague...

Echauffement de 18', en short, tee-shirt (c' est le printemps!) et manchettes, que j' enlève avant le départ, car je commence déjà à avoir chaud.

9h30 passées, c' est le départ, le village se situe sur une bute, on commence donc par une descente, sur la route, histoire d' étirer gentiment le peloton... arrivés à un lac, la pente s' inverse, ça monte sévère dans un près, on est tous à pied, enfin je veux dire on marche tous, en file indienne, sauf un concurrent, qui passe tout le monde en courant et qui a l' air facile, je ne le reverrai pas.

Descente, le rythme est rapide, un gars double tout le monde à fond la caisse et en tapant des pieds, on le retrouve à bout de souffle au pied de la côte suivante, tout le monde le dépose, celui-là non plus je ne le reverrai plus! En fait, tout le parcours se résume à une succession de descentes, certaines techniques plongeant dans des gorges, avec un gros air de Cévennes, le granit, la fôret, le dénivelé, tout y est, certaines (surtout dans la deuxième boucle) dans des prés raides à découvert, et de côtes tout aussi dures, où la marche est souvent de rigueur, avec quelques passages un peu "chauds": échelle, mains courantes...

La grosse difficulté du jour: en bas d' une vallée,, après avoir traversé un ruisseau, se présente devant nous un roc magnifique d' une hauteur assez impressionnante, que l' on a grimpé autant avec les pieds qu' avec les mains. A certains endroits, il vaut mieux ne pas tomber à la renverse! On est accueilli par pas mal de monde au sommet, sympa, et le plus dur est de se remettre à courir...

Au bout d' 1h45 de course, je commence à vraiment piocher, je scrute les allentours pour situer l' église de Morlhon, ça y est je la vois, mince on redescend, ça y est je la revoie, et m... on redescend, bon cette fois c' est la bonne, ben non, une dernière pour la route! Cette fois je suis vraiment cramé et j' ai vraiment envie d' en finir, un concurrent me passe, je m' accroche un peu mais je ne peux pas suivre, la tête, et les jambes(!), n' y sont plus. En bas de la dernière descente, je double un gars encore plus mort que moi, dernière côte, je tiens à la faire en courant, je me rapproche de celui qui m' a passé un peu avant, il est à pied, heu pardon il marche, déformation vététistique, mais il est trop loin pour que je le rejoigne. 

J' arrive dans le village, je passe la ligne, 2h19'24", 18 ème sur 64 partants et 57 arrivants, pour le top 10 il faudra encore attendre!

Fait marquant: le premier met 1h52'25", il est le seul à passer sous les 2h, le deuxième met 2h05'05", il prend un vent d' environ 13' je suis 18ième à environ 14' du deuxième (vous me suivez!), le premier était vraiment au dessus du lot!

Autre anecdote rigolote: Je fais ma course à 168 puls/min moy, et 178 puls/min max, exactement comme au trail des Césarines, si c' est pas de la régularité!

Maintenant, place à la récup, puis à la préparation du semi de Vayrac!