Lundi 29/04/13 AM, VTT endurance.

Belle et longue sortie en ce lundi matin, température un peu fraiche, mais temps sec, profitons-en!

Direction Montvalent, puis Meyrinhac-le-francal par les chemins, j' ai pris soin d' éviter une ou deux côtes un peu hard, bien m' en a pris, car au bout de 2h15, j' ai fait une hypo, sur le chemin du retour, en plein sur la piste qui monte raide de la vallée de Creysse jusqu' au mont Mercou! Mais alors la vraie hypo: plus de jus du tout, la tête qui tourne, les papillons devant les yeux, et le moral dans les chaussettes! Quelques minutes plus tôt, c' était euphorie, relances... c' est souvent comme ça, un peu comme quand une tronçonneuse qui n' a plus d' essence se met à accélérer toute seule les dernières secondes...

Au pied de cette p... de côte, j' ai voulu prendre l' option de monter à pied, puis je me suis ravisé, pensant   que la façon "sur le vélo et tout à gauche" serait plus facile. 

Puis c' est revenu un peu, j' ai repris des forces après avoir vidé mon bidon d' isostar (j' avais mangé une banane un peu plus tôt, je ne l' ai pas sentie passer, j' en aurais eu deux elles y seraient passées sans problème), j' ai pu rentrer à la maison en mode "éco".

Entre 2h et 2h30 d' effort, il paraît que c' est le moment où l' organisme "finit" ses réserves de glycogène, et commence à "taper dans les graisses", réserves quasi inépuisables, surtout pour moi (je sais, j' ai deux-trois kilos à perdre, mais je suis gourmand)! Bref, l' organisme est un véhicule hybride!

Moi qui me disais: le vélo? Facile!, je redécouvre le principe de spécificité dans l' entrainement, c' est-à-dire que ce n' est pas parce qu' on est rompu dans une discipline qu' on pratique, qu' on va l' être dans une discipline "cousine". Y a pas à dire, en sport, on en apprend (ou réapprend) tous les jours, et c' est ça qui est passionnant!

Chiffres de la sortie: 3h23, 130 puls/min moy (les puls se sont effondrées la dernière heure, vous comprendrez pourquoi!), 160 puls/min max.