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05/02/2013

Volume ou qualité?

Je ne vois pour le moment pas de chevreaux pointer le bout de leur nez, j' attendais les premières naissances le 3/02, on est le 5, ça ne saurait tarder vu la grosseur du pis de certaines chèvres. Promis, je mets des photos dans les jours qui viennent!

J' en profite donc pour donner mon point de vue sur un sujet qui fait débat depuis longtemps (qui fait de moins en moins débat en fait): à l' entrainement, faut-il privilégier la quantité (volume) ou la qualité (intensité)? 

En y réfléchissant un peu, et après pas mal d' années de pratique, voici pourquoi, si l' on veut progresser, je penche nettement pour la deuxième option:

A titre personnel, ayant un boulot prenant et une vie de famille, je m' entraine relativement peu: pendant la saison cycliste, sur une semaine type (hors semaine de repos), je fais 7-8 h de sport. Si un non sportif ou quelqu' un qui pratique une fois/semaine, peut trouver ça beaucoup, un cycliste de haut niveau ou un triathlète préparant un iron man va trouver ça ridicule. Un triathlète de bon niveau amateur se situe plutôt aux environs de 15h/semaine, et "récupère" peut-être à 7-8h... On ne joue pas dans la même cour!

En vélo également, il existe une grosse culture du volume. On entend souvent dire des phrases du genre: si je monte sur le vélo, c' est pour faire au moins 80 bornes; un copain à la retraite qui continue de pratiquer et qui a fait des courses étant plus jeune m' dit un jour: "pour qu' une sortie soit profitable, il faut qu' elle dure au moins 4h". Je lui ai répondu que si je pensais la même chose, je ne monterais pas souvent sur mon vélo! C' est hallucinant cette obsesion du km que l' on trouve chez pas mal de cyclistes; untel "vaut" 12000 km/an, untel 15000... ça se saurait et ça serait trop facile si le niveau de performance se mesurait au nombre de km effectués/an.

Dans son livre VTT: rouler plus vite, que je conseille à tous de lire, même non vététistes, car tous les sportifs d' endurance peuvent y trouver des informations transposables à leur discipline, JP Stéphan insiste sur l' importance de densifier ses séances au lieu de les allonger. Cela permet de développer des qualités telles que: augmentation de la puissance, capacité accrue à tenir des allures course, à relancer, à changer d' allure... alors que si l' on ne fait que des longues sorties à allure régulière, on devient un bon gros diésel, avec un gros moteur, mais incapable d' accélérer et de tenir une allure soutenue pendant plusieurs heures, comme si on manquait de... foncier!

Bien enttendu, si l' on veut "tenir la distance", on est obligé d' avoir un minimum d' heures dans les jambes. Je pense aussi qu' avoir un mode de vie "actif" contribue à se forger un bon foncier: couper du bois, débroussailler des chemins, monter les escaliers au lieu de prendre l' ascenseur ou l' escalator, vélotaffer, marcher au lieu de prendre la voiture pour 1 km...

Je pense également qu' il est important, si l' on veut participer à des épreuves longues de 3 à 6h, de garder une longue sortie/semaine d' au moins 3 h; les autres sorties étant du coup plus courtes et plus denses. Ce shémas d' entrainement a l' avantage de pouvoir se caser dans l' emploi du temps de la majorité d' entre nous, moyennant un peu d' organisation et quelques concessions.

Tout ce que je viens d' écrire ne tient pas pour ceux qui se dirigent vers l' ultra distance, comme c' est la grande mode en trail, où là il faut sans doute mettre l' accent sur un gros volume, et où "monter dans les tours" n' est peut-être pas utile.

Alors quand on n' a pas trop de temps libre et qu 'on veut être dans l' allure: DENSIFIER! 

 

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