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28/01/2014

26/01/14, Trail de l' Acqueduc, petit mais costaud

C' est avec plaisir qu' en cette fin janvier, je retourne faire un tour au village de Cours. En septembre dernier, c' était pour rouler à vtt à l' occasion de la rando La Saint Michelloise, aujourd' hui c' est pour courir le Trail de L' Acqueduc. Trail version courte pour moi: je pars sur le 12 km, qui fait environ 13,5 km et 650 m D+ en réalité. Ont lieu également deux autres "vrais" trails, l' un de 26 km, et l' autre de 41 km. L' année prochaine, je pense d' ailleurs m' aligner sur une des deux dernières distances. Mais c' est encore loin... Pour  l' heure, je viens clôturer ma série de courses courtes, que j' ai entamée début décembre avec le Trail de L' Igue (14 km) et poursuivie lors des 15 km sur route de Naussanes, le 29/12/13.

J' agrafe mon dossard et pars m' échauffer pendant 19', avec à la fin quelques accélérations pour "monter en température".

10H00, les 195 participants (selon l' organisation, on n' a pas les chiffres de la police!) sont lachés. Un peu de route, je me situe aux alentours de la vingtième place. Le cardio est haut (de mémoire, je crois que je suis monté à 180 bpm), pour autant je trouve que ça ne va pas si vite que ça, c' est bon signe. On attaque une descente, je me lâche mais pas trop, la machine est encore froide. Certains se lâchent vraiment, ça double d' un peu partout en tapant des pieds, je ne m' affole pas, ne m' occupe pas trop des autres, même sur une course courte on peut se cramer dès le départ, et subir après. C' est visiblement ce qui ce passe pour quelqus téméraires qui ont voulu trop bien faire, je les reprends tranquillement dans le raidar d' après, ils sautent un à un.

On rebascule dans une descente technique et glissante (à l' image de tout le parcours d' ailleurs!), en bas j' ai juste le temps de "crier" sur un concurrent qui part dans la mauvaise direction, puis on repart ensemble en côte douce (et humide!). Mon "coéquipier" me fait forte impression, je le laisse partir, il va trop vite pour moi. J' arrive sur un groupe de quatre ou cinq, me cale derrière un instant, puis passe devant, car là je trouve que ça ne va pas assez vite. La pente s' accentue, devient raide, avec de bonnes marches, et je reviens assez vite sur celui qui m' avait déposé quelques instants plus tôt, il marche tandis que je cours.

On arrive en haut, premier ravito. Personne ne s' arrête. Personnellement, j' ai prévu de ne m' arrêter sur aucun des deux ravitos, car j' ai fait le choix de prendre un ceinture avec un bidon et un gel. A ce moment, on est trois: moi en "chasse patate", juste derrière deux concurrents.

Descente (très!) glissante, on rejoint une partie du tracé commun aux trois parcours, du coup je double pas mal, en encourageant des gars forcément plus fatigués que moi, ceux du 26 km sont partis à 8h30, et ceux du 40 sont partis à 6h00!

Deuxième ravito, je ne m' arrête pas donc, descente, pas trop glissante celle-là, négociée sans se poser de questions, trop content d' adhérer. 

De fil en aiguille (ou plutôt de côtes en descentes!), on arrive au fameux acqueduc romain; ça bouchonne un peu, les trois parcours passent par là, et on s' engouffre dedans en file indienne. Au milieu, on est dans le noir complet! marrant! A la sortie, une descente toboggan nous attend, on est tous en vrac, heureusement il y a une main courante! En bas, on doit traverser le Vers, les organisateurs ont été obligés de fabriquer une passerelle pour l' occasion, car là ce n' est plus un gué qu' il faut traverser, c' est une rivière avec un gros débit!

Après toutes ces difficultés et tous ces ralentissements, on se retrouve à plusieurs du 12 km, on court alors en groupe, et je trouve que je suis bien. On traverse une route, on nous renseigne: il ne nous reste qu' une longue côte à gravir avant de retrouver le village de Cours. Je finis mon gel entamé un peu plus tôt, vide mon bidon; on est à ce moment-là cinq ou six. Le rythme ralentit, alors qu' il m' en reste un peu sous la chaussure. Allez, je décide de m' échapper: je produis une accélération nette; un concurrent me suit, on a sans doute eu la même idée au même moment!

Je ne suis pas à bloc mais pas loin; je ne regarde pas le cardio, ça ne sert à rien, inutile de gérer à 2 km de l' arrivée. Je sers les dents, et dans le virage d' après en épingle, mon compagnon d' échappée me "fait l' intérieur" et passe devant. J' en profite pour remarquer qu' on a fait le trou, le tout maintenant est de regarder devant et d' essayer, si possible, de ne pas me faire lâcher par mon prédécesseur; ça marche un petit moment, puis il s' envole, il est plus fort. Ne me reste plus maintenant qu' à "assurer" pour ne pas que ça revienne de derrière, mais un coup d' oeil par dessus l' épaule me rassure, personne en vue. En haut de la côte, au moment d' entrer dans le village, j' aperçois un autre concurrent un peu à l' agonie devant moi, il se retourne et me voit, relance, de toutes manières il est trop loin pour que j' aille le chercher, et j' en ai moi aussi plein les pattes! 

Allez, quelques dizaines de mètres dans le village, je passe sous l' arche d' arrivée, 1h21'24", 176 bpm moy, 184 bpm max, et huitième position, le voilà mon top 10! Les deux premiers sont vraiment loin: 1h05 (un gars de Toulon apparemment) et 1h07,il s' agit du jeune Pelaprat, de Cahors. Le troisième, en 1h15, est un peu plus proche...

Petit clin d' oeil à François Barrès, l' "autre" François du club d' escalade de St céré, qui a fait le 40 km en un peu plus de cinq heures, et termine en douzième position, sur une cinquantaine de partants. Petite précision: il a 60 ans! Pour l' anecdote, il fait lui aussi du vtt. Moralité: il faut se méfier des vététistes!